L’Arcep demande à Réseau Optique de France (Free) de donner accès aux réseaux qu’elle exploite

Le régulateur à mis en demeure Réseau Optique de France de se conformer à ses obligations concernant l’effectivité de l’accès à la boucle locale optique mutualisée qu’elle exploite.

fibre optique

Il y a maintenant plus d’une décennie, Free avait commencé à déployer la fibre optique en plusieurs points à travers la France via la filiale Réseau Optique de France.

Un réseau posé il y a plus de 10 ans

L’opérateur avait notamment déployé des points de mutualisation de grande capacité (PMGC) où les autres opérateurs ne peuvent pas se brancher puisqu’ils ne peuvent pas y placer leur matériel comme les coupleurs optiques.

Cette particularité fait que les zones déployées par Free à l’époque ne peuvent être connectées par les autres opérateurs, sauf à déployer un autre réseau, comme c’est le cas dans le quartier Planoise à Besançon. Le site local Ma Commune s’interrogeait justement sur cette particularité il y a quelques semaines.

Réseau optique de France a donc du se mettre en conformité et doit pour cela transformer ces PMGC. Au total, l’opérateur d’infrastructure doit transformer 81 PMGC en 5 356 points de mutualisation d’immeuble ou point de mutualisation extérieur dans les zones très denses. Il doit également transformer 12 PMGC en 134 points de mutualisation de rue en zone moins dense.

L’opérateur d’infrastructure a fait savoir au régulateur que la modification structurelle de ses PMGC se décline en quatre phase avec une étude, les travaux, la mise à jour des référentiels et enfin la mise en exploitation du point de mutualisation.

Cependant, Réseau optique de France est très loin d’avoir fini la mise en conformité de ses PMGC, au 31 mai dernier 630 points étaient terminés dans la zone dense. La zone moins dense doit démarrer en janvier 2026 et se terminer en septembre de la même année.

Donner accès aux autres opérateurs

Et l’entreprise a manqué à ses obligations concernant la mise à disposition des ressources nécessaires associées à la mise en œuvre effective de l’accès dans des conditions raisonnables et non discriminatoires. L’Arcep lui demande ainsi la mise en œuvre effective de l’accès aux lignes concernées dans des conditions raisonnables et non discriminatoires au plus tard le 31 décembre 2026.

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