Le Gouvernement souhaite un contrôle parental systématique du contenu pornographique sur internet
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant à l’UNESCO, Emmanuel Macron a annoncé qu’il donnait six mois aux opérateurs pour installer un contrôle parental par défaut sur les connexions internet.
Cette annonce a été faite dans le but de lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie sur internet. Lors de son discours, il a notamment indiqué que « il faut permettre aux parents de reprendre davantage la main, avec un contrôle parental par défaut pour garantir son application, alors qu’aujourd’hui c’est une démarche volontaire ».
Plus que l’absence de démarche volontaire, il est surtout à noter le plus souvent l’ignorance des responsables légaux à mettre en place une solution satisfaisante voire mettre en place une solution tout court.
C’est pourquoi le Chef de l’Etat s’est engagé à donner six mois aux opérateurs pour mettre en place des solutions robustes sinon le gouvernement légiférera et imposera de lui même sa décision.
En plus de cela, il souhaite un renforcement des contrôles d’accès à ces contenus en ajoutant dans le code pénal qu’une simple déclaration sur l’honneur de son âge sera insuffisante et dans le cas où un site ne se conforme pas à cette décision, il pourrait se faire bloquer à la demande d’un juge.
Cette décision rappelle le projet britannique du filtrage du contenu pornographique qui a tourné au véritable fiasco. En 2017, le gouvernement d’outre-Manche adoptait ce projet de loi, dont l’esprit est repris dans la décision d’Emmanuel Macron. En deux ans, rien n’a réussi à sortir après de multiples reports et le problème de trouver un système gratuit, performant et qui respecte à 100% la vie privée des utilisateurs.
Les commentaires des actualités restent ouverts 30 jours après publication. Si vous avez une question, cherchez la page appropriée dans nos sections Mobile, Internet ou TV et postez un commentaire.