Orange peut faire face à l’augmentation du trafic durant le confinement
En cette période de confinement, les yeux sont tournés vers les réseaux fixe et mobile, très sollicités, par crainte d’une congestion mais Stéphane Richard, PDG d’Orange, se veut rassurant face à cette situation de crise.
Stéphane Richard s’est entretenu ce matin au micro de RTL afin de parler de la situation d’Orange en ce moment avec des réseaux en charge constante à cause de la multiplication des usages.
En effet, selon le grand patron de l’opérateur, le télétravail a été multiplié par 7, les visioconférences par 2, le trafic voix sur le mobile par 2 ou encore le volume de données de WhatsApp a été multiplié par 5.
Mais sur le réseau fixe, cela est « moins impressionnant » selon Stéphane Richard, cela serait semblable à une charge équivalente à la charge qu’enregistre l’opérateur à la sortie du travail/des cours quand beaucoup de monde se connecte à la fois.
A la question de la charge, le PDG se veut « prudent mais rassurant ». Le réseau a été conçu pour « absorber des flux considérables », il faut dire qu’en moyenne le flux DATA augmente de 40% chaque année donc les opérateurs se préparent toujours en amont mais néanmoins deux points sont particulièrement surveillés.
Tout d’abord l’interconnexion des réseaux très utilisés en ce moment. Il s’agit de la possibilité pour un opérateur d’acheminer les appels de son réseau à celui de son concurrent. Des appels ont pu avoir du mal à être acheminé entre deux opérateurs mais les opérateurs travaillent là dessus.
Ensuite, viennent les liaisons transatlantiques utilisées par les opérateurs pour acheminer le trafic depuis les USA, notamment de Netflix. L’opérateur historique a multiplié les tuyaux par deux pour palier la charge supplémentaire.
Il réitère le fait que le réseau ne devrait pas être saturé et qu’il n’y aura pas besoin de faire une croix sur la neutralité du net pour brider certains flux. D’ailleurs, Netflix a déjà annoncé qu’il allait réduire la qualité de ses flux, ce qui devrait alléger la charge de 25% sur les réseaux.
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