L’Arcep publie son programme « pour un numérique soutenable »
L’argument écologique est de plus en plus présent lorsqu’il est question des nouvelles technologies ou des réseaux, l’Arcep – le régulateur des télécoms – s’est donc saisi du sujet et publie le programme de ses travaux « pour un numérique soutenable ».
L’Arcep va lancer une série d’ateliers et de discussions avec les acteurs du secteur jusqu’à la fin de cette année. Ils seront au nombre de cinq et auront pour but d’identifier les leviers d’action possibles pour chaque partie du parcours utilisateurs.
Le traitement sera assez large puisqu’il ira du choix des consommateurs à l’architecture des réseaux de télécommunications. De quoi aborder les différents points qui peuvent poser problème concernant la pollution liée au numérique.
Les cinq axes choisis par l’Arcep pour ses ateliers sont :
- Adapter les pratiques commerciales
- Lutter contre les obsolescences
- Choisir nos réseaux
- Penser les services et contenus numériques
- Façonner les réseaux (architecture, mutualisation)
En plus de cela, le régulateur devrait lancer deux « grandes discussions » à propos du numérique soutenable au sein de la société. Il pense que l’environnement est un nouvel enjeu pour la régulation au même titre que d’autres comme l’aménagement du territoire. Ces deux thèmes pourront d’ailleurs être liés.
Les deux discussions seront « comment articuler connectivité pour tous et soutenabilité du numérique ? » et « comment faire vivre soutenabilité du numérique et liberté de l’utilisateur ? ».
Suite à ces discussions et ces ateliers, un rapport sera rendu public à la fin de l’année. Il sera lisible par tous mais sera « destiné à éclairer les pouvoirs publics ».
Trois volets seront présents dedans avec un diagnostic incluant un baromètre environnemental afin d’éclairer les utilisateurs sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux ainsi que des usages. Ensuite viendront les contributions des participants avec leurs propositions et enfin les premières pistes d’action ou de proposition de l’Arcep pour aller plus loin.
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