Hadopi : les internautes derrière une IP nattée ne seront plus protégés
Alors que la Hadopi va fusionner avec le CSA dès ce 1er janvier, un important changement a été fait. Les IP dites « nattées » pourront dorénavant faire l’objet de poursuites.
Avec l’épuisement des adresses IPv4, certains opérateurs utilisent une même IP pour plusieurs personnes. Il s’agit de ce que l’on appelle le NAT pour network address translation. Pour faire simple, il existe derrière l’adresse IP principale plusieurs sous-réseaux qui sont invisibles pour l’extérieur mais qui sont tout de même identifiés au sein de ce réseau et ils sont en plus imperméables entre eux.
Et cela pose un problème pour la Hadopi et sa riposte graduée. En effet, si une personne qui est derrière un tel NAT sur l’adresse IP télécharge illégalement une œuvre protégée, elle ne pourra pas être poursuivie par la Hadopi puisque celle-ci ne sait pas si le trafic internet vient d’un sous-réseau ou d’un autre.
Difficile dès lors de lancer des poursuites puisque la Hadopi n’a aucun moyen d’en savoir plus, mais cela va changer selon NextInpact. Un ajout a été fait au Journal Officiel ce mardi 28 décembre concernant le port source.
Dès le 1er janvier 2022, il sera possible pour la Hadopi de savoir qui télécharge illégalement derrière une adresse IP nattée, ce qui devrait lui permettre de faire baisser son taux de non-identification qui est aujourd’hui de 30% environ.
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