Cyberharcèlement : les applications du groupe Meta sont celles où le phénomène est le plus marqué
McAfee a publié une nouvelle étude menée dans dix pays en juillet dont la France, qui révèle les habitudes en ligne des adultes et des enfants et notamment la prévalence du cyberharcèlement. Les plateformes du groupe Meta sont notamment pointées du doigt.
L’éditeur de logiciel initialement connu pour son logiciel antivirus McAfee VirusScan, détaille dans son étude sur la manière et le lieu où se produit le cyberharcèlement, les formes que cela prend, mais également si les enfants sont auteurs de cette pratique.
De plus en plus d’inquiétudes
On apprend dans cette étude qu’à l’échelle mondiale, les familles ont exprimé des inquiétudes au sujet du cyberharcèlement et la façon dont cela pouvait entraîner des dommages émotionnels mais également physiques sur les enfants. Ce sont ainsi 60% des enfants qui ont déclaré qu’ils étaient plus préoccupés cette année par le cyberharcèlement par rapport à l’année dernière. De plus, 74% des parents sont plus inquiets cette année que l’année dernière que leur enfant soit victime de ce phénomène.
McAfee a par ailleurs découvert d’autres problématiques actuelles qui affectent les familles. Tout d’abord, les cyberharceleurs lancent des attaques racistes sur des enfants dès l’âge de dix ans.
Malgré leurs efforts, les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) du groupe Meta ont les taux de cyberharcèlement plus élevés. De plus, la personne à l’origine de ce phénomène est la plupart du temps quelqu’un de familier c’est-à-dire une personne que l’enfant connaît. Enfin, le cyberharceleur peut également être votre enfant sans que lui-même ne s’en rende forcément compte.
Les applications du groupe Meta en cause
L’étude se penche notamment sur le cyberharcèlement chez les enfants lors de l’utilisation des réseaux sociaux de Meta, c’est-à-dire Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Messenger.
Ce sont les plateformes du groupe de Mark Zuckerberg qui possèdent les taux de cyberharcèlement les plus élevés. L’étude reconnaît que Meta fait des efforts en la matière et a mis en place des mesures de protection mais le phénomène persiste tout de même.
Les enfants interrogés lors de l’enquête de McAfee indiquent par exemple que le cyberharcèlement se produit plus de deux fois plus souvent sur Facebook que sur Twitter, et plus de quatre fois plus souvent sur WhatsApp que sur Discord. Et c’est Facebook qui remporte la palme du nombre le plus élevé de signalements. Instagram arrive en deuxième position.
Concernant Facebook, l’Inde détient les taux les plus élevés, probablement parce que TikTok est interdit dans le pays et que les enfants se tournent donc vers les plateformes de Meta. Les Etats-Unis et le Mexique ne sont pas loin derrière, puis l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France (25% d’enfants témoins et 27% victimes) et le Japon ont quant à eux connu un taux bien plus faible que les autres pays.
En France, les taux sont similaires en ce qui concerne Instagram, avec 28% déclarant être témoins de cyberharcèlement, et 24% en faisant l’expérience eux-mêmes. Pour WhatsApp, le pourcentage d’enfants témoins est de 17% dans l’Hexagone, et de 11% sur Messenger.
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