TikTok, Twitter… la Commission européenne va renforcer ses contrôles sur 19 plateformes
19 plateformes vont être surveillées d’encore plus près par la Commission européenne. L’autorité a dévoilé la liste comprenant TikTok, Twitter ou encore Facebook, qui feront l’objet d’un contrôle renforcé à compter du 25 août prochain.
La Commission européenne va encore plus contrôler les faits et gestes de près d’une vingtaine de plateformes à compter de la fin du mois d’août prochain. Elle a dévoilé la liste des 19 plateformes concernées, dont font partie celles d’Apple, Microsoft, Google et Meta, ainsi que TikTok et Twitter.
Ces plateformes totalisent chacune plus de 45 millions d’utilisateurs actifs dans l’Union européenne, et elle seront prochainement surveillées d’encore plus près par la Commission. Elles ont été désignées sur la base de leur nombre d’utilisateurs en Europe, information qu’elles devaient communiquer avant le 17 février dernier souligne l’AFP.
Un audit annuel indépendant requis
Et ce n’est pas tout puisque l’autorité va également soumettre de nouvelles règles renforcées à ces plateformes. Elles auront l’obligation de réaliser un audit annuel indépendant pour s’assurer qu’elles luttent efficacement contre la désinformation, la haine en ligne ou encore les contrefaçons.
Les 19 plateformes auront jusqu’au 25 août 2023 pour se mettre en conformité et respecter les nouvelles règles de la Commission. Celles qui ne les respecteront pas risqueront de se voir infliger une amende pouvant s’élever jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial, et en cas de plusieurs récidives, elle encourront une interdiction temporaire d’exercer dans l’Union européenne.
Il faut dire que l’inquiétude autour des plus grandes plateformes est montée ces derniers mois, notamment TikTok qui s’est retrouvée bannie sur les téléphones des fonctionnaires de plusieurs pays du monde dont la France. Et plus récemment, c’est Twitter qui fait parler d’elle en ce qui concerne la désinformation et la modération. Des pratiques qui pourraient aller à l’encontre de la législation européenne, ce que veut surveiller d’encore plus près la Commission.
En parallèle, les géants du web pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires mondial annuel au Royaume-Uni, dans le cadre d’un projet de loi visant à protéger la concurrence et lutter contre les escroqueries en ligne.
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