Olvid : son adoption ne serait pas totale au sein de l’exécutif
Fin novembre, Elisabeth Borne demandait aux membres du gouvernement de passer à Olvid au lieu d’utiliser WhatsApp ou Signal. Un mois plus tard, l’adoption serait encore assez limitée.
Le mois dernier, Elisabeth Borne demandait à passer à Olvid, une application de messagerie française, pour les messages entre les membres du gouvernement. Un mois plus tard, la sauce n’a pas pris.
Des difficultés d’utilisation de l’application
Dans sa circulaire du 22 novembre, la Première ministre demandait à ce que tout le monde passe à Olvid pour échanger d’ici au 8 décembre. Un délai d’un peu plus de deux semaines pour télécharger une application, retrouver son carnet d’adresses et perdre ses vieilles habitudes.
Mais trois semaines après la date butoir, l’adoption de l’application serait un désastre selon Le Parisien. Certains trouvent l’application « inutilisable » avec son absence d’annuaire, pour d’autres il est difficile d’accéder à des conversations.
Parmi les griefs remontés au quotidien, il y a notamment le fait de « devoir s’échanger deux codes pour pouvoir se parler », bien loin de la facilité d’utilisation d’un WhatsApp ou d’un Telegram qui permettent de dialoguer avec quelqu’un à partir de son numéro de téléphone. Les contacts sont donc très peu nombreux au travers d’Olvid pour le moment.
De plus, l’arrêt de l’utilisation de WhatsApp, Telegram ou Signal n’est pas envisageable. Lorsqu’un ministre est en lien avec un ministre étranger, il ne peut pas lui demander de télécharger une nouvelle application pour échanger avec.
L’adoption totale devrait donc prendre assez longtemps et encore, si elle a bien lieu. Le rejet de différents membres de l’exécutif et les difficultés d’utilisation pourraient remettre en cause son utilisation au final.
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