Free reçoit une sanction de 300 000 euros de l’Arcep et réagit via un communiqué laconique

logo free rouge entouré de feuilles vertes

logo free vertFree s’est lancé dans les Caraïbes en mai de cette année après une longue attente, mais l’opérateur n’a pas réussi à déployer comme il se devait et il a reçu une amende de l’Arcep. Cela a eu pour effet de faire réagir rapidement l’opérateur qui s’est exprimé via un communiqué plutôt laconique.

Free a reçu en 2017 des fréquences pour opérer en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin mais depuis, l’opérateur n’a pas atteint ses obligations de déploiements dans les territoires ultra-marins.

Une mise en demeure non respectée

Ainsi, le régulateur des télécoms (Arcep) a mis en demeure Free de respecter ses engagements au plus tard le 31 décembre 2021. Néanmoins, l’échéance n’a pas été tenue et le gendarme des télécoms a décidé d’infliger le 26 septembre dernier une sanction financière de 300 000 euros à l’encontre de Free Caraïbe.

A l’origine, Free avait pour objectif de couvrir 50% de la population en Guadeloupe et en Martinique, 75% à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin et 30% en Guyane au 22 novembre 2018 mais n’a pas réussi à atteindre ces chiffres à temps.

Pour sa sanction, l’Arcep indique avoir pris en compte l’évolution des déploiements réalisés depuis sa mise en demeure, le lancement des offres en mai 2022 ainsi que des investissements réalisés et à venir sur son résau.

La réponse du berger à la bergère

Suite à l’annonce de cette sanction, Free a réagit très rapidement en indiquant avoir « révolutionné le marché sur ces territoires français ultra-marins en commercialisant un forfait sans engagement 6 fois moins cher que les offres préexistantes ».

Free s’étonne que « malgré cette contribution majeure à l’amélioration du pouvoir d’achat des ultra-marins », l’Arcep l’ait sanctionné à hauteur de 300 000 euros « sans prendre en compte les extrêmes difficultés de déploiement et l’impact de la crise sanitaire ».

L’opérateur finit par « Comme dit le proverbe populaire : « l’ingratitude est fille du bienfait » ».

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Commentaires

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  1. Ils ont toujours une excuse, comme en métropole.
    Sous prétexte qu’ils ne sont pas cher, ils peuvent se permettre n’importe quoi. Ils font ça aussi avec Free Pro.