6G : la bataille sur ce nouveau réseau se jouera contre la Chine
Le déploiement de la 5G est encore en cours et devrait au moins durer jusqu’à la fin de la décennie, mais déjà les équipementiers se battent sur ce terrain. Il pourrait y avoir la Chine contre tous les autres.
Alors que le marché des infrastructures de télécommunications était surtout mené par les occidentaux avec en tête Nokia et Ericsson, on assiste à un basculement au profit de la Chine pour la future 6G. Pour le moment, rien est joué mais outre la compétition technologique s’ouvre maintenant la compétition géopolitique.
L’Europe doit prendre l’ascendant sur la 6G
Huawei semble s’être jeté à corps perdu dans la bataille de la 6G et malgré les restrictions qui pèsent sur le géant de Shenzhen, la course au réseau de sixième génération a démarré sur les chapeaux de roues. La 6G de Huawei devrait « faire passer la transformation de l’internet des personnes et des objets à l’intelligence connectée » d’après le Financial Times.
Les européens rejoints par les coréens de Samsung et LG devraient pour leur part travailler ensembles pour bâtir les spécifications de la 6G, et ils ne répondront très certainement pas à l’appel du vice-président de Huawei à faire front commun pour ce réseau de nouvelle génération.
Outre la Chine, Huawei pourrait vendre sa 6G aux pays émergents ainsi qu’à d’autres, créant le risque d’une 6G non pas à deux vitesses mais bien différenciée. L’Europe et ses partenaires auraient donc tout intérêt à se lier et à créer un modèle collectif autour de la 6G, pour qu’elle soit de première ordre et sûre.
Dans le cas contraire, la 6G du constructeur chinois pourrait bien prendre le dessus mais avec les restrictions dans certains pays, ce qui risquerait de compliquer encore les choses.
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