Orange Roumanie va contribuer à quatre projets de recherche autour de la 6G

Les différentes filiales d’Orange travaillent toutes sur les réseaux et leurs développements. La Roumanie ne fait pas exception et la filiale locale va contribuer à quatre projets de recherche qui poseront les bases de la 6G.

La 6G n’est pas prévue avant 2030 mais les industriels et les opérateurs travaillent déjà dessus, que cela soit aux Etats-Unis, en Asie ou en Europe. Orange ne veut pas louper le coche et travaille déjà dessus également.

Quatre projets pour poser les bases de la future 6G

La filiale roumaine d’Orange est déjà l’une des principales contributrices aux normalisations des réseaux de télécommunications au niveau du Vieux Continent et elle s’implique à le rester pour le futur des réseaux mobile.

Orange Roumanie va contribuer à quatre projets de recherche qui devraient poser les bases de la future 6G, attendue pour la fin de la décennie. Les projets se font dans le cadre du programme Horizon Europe et sont prévus pour une période de 3 ans.

Le premier projet s’intitule 6G-PATH. Il vise à développer et mettre en œuvre des technologies qui permettront la transition vers le réseau futur de la 6G. Tout comme la 5G, cela concernera des applications dans les domaines de la santé, de l’éducation, des villes intelligentes et de l’agriculture mais avec des exigences bien plus élevées et qui dépassent les capacités du réseau mobile de cinquième génération.

Ce projet sera fait conjointement avec la Fondation Orange et un premier scénario d’utilisation dans le domaine de l’éducation a été mis en place. Deux écoles vont être équipées d’infrastructures de communication de pointe ainsi que de casques de réalité augmentée, ce qui permettra aux élèves de suivre des cours interactifs en lien avec leur programme.

Le deuxième projet est 6G-INTENSE. Il s’agit ici d’avoir un système de gestion et d’orchestration natif basé sur l’intelligence artificielle pour les réseaux 6G. L’idée est notamment le partage d’infrastructures et une coopération entre les opérateurs en utilisant une infrastructure commune.

6G-INTENSE intègre également le concept de « sensing » qui va permettre d’intégrer des systèmes de type Edge Compute, ce qui permettra de sélectionner automatiquement le lieu de traitement des données en fonction des ressources matérielles disponibles et de la localisation.

Le troisième projet est iSEE-6G. L’idée est de créer des antennes actives et passives qui pourront se reconfigurer automatiquement. De quoi améliorer l’efficacité et la résilience des communications grâce à la détection des problèmes, l’optimisation du spectre, de meilleures performances de localisation des appareils connectés aux antennes.

Enfin, le quatrième projet est 6G-MUSICAL qui n’a rien à voir avec la musique malgré son nom. Ce projet vise a équiper les futus noeuds radio 6G d’équipements pour la détection, la localisation et le suivi des objets connectés, offrant une précision centimétrique et la possibilité de reconstruction 3D des objets détectés.

Le but sera de créer des antennes fiables et efficaces pour les réseaux beyond-5G ainsi que 6G, en utilisant de nouvelles bandes de fréquences et des matériaux innovants afin d’améliorer les performances des systèmes de communications comme la vitesse de transfert des données.

Cela représente les prémices de la 6G qui est encore à inventer, mais ces projets pourraient également permettre d’améliorer les antennes 5G dans un futur proche.