L’émetteur d’Allouis a une histoire quasiment aussi longue que sa portée et il diffuse à l’échelle nationale, c’est dire si elle est riche.
Une expérimentation de six mois
Cependant depuis un certain temps, cet émetteur situé dans le Cher n’a plus qu’une seule mission mais qui est toujours d’importance.
En effet, le signal émis par cette antenne diffuse le temps légal français et il est utilisé pour la synchronisation d’infrastructures critiques et d’équipements publics. Les horloges dans les gares sont notamment synchronisées grâce à ce signal.
Mais une nouvelle étape s’ouvre pour cet émetteur puisque l’Agence nationale des fréquences qui en a la gestion mène une expérimentation du mardi 20 mai au mardi 18 novembre 2025 avec un abaissement de la puissance de diffusion qui passe de 800 kW à 675 kW.
Selon l’ANFR, il y a trois objectifs majeurs à cette baisse de puissance. En premier lieu, il s’agit d’une optimisation technique et l’Agence pourra mesurer l’impact d’une puissance réduite sur la qualité de réception, tout en maintenant une précision inférieure à la milliseconde.
Le deuxième argument avancé est la sobriété énergétique même si le gain annuel est relativement faible.
Enfin, le dernier argument concerne cette fois le long terme. Cet abaissement permet d’anticiper les évolutions et surtout de consolider la continuité de ce service stratégique jusqu’en 2034.
L’ANFR se tient prête à recevoir toute remontée d’informations en cas d’anomalies rencontrées d’ici le 18 novembre prochain via une adresse mail dédiée : incident-allouis@anfr.fr
Il faudra préciser le nom de l’organisation, vos nom et prénom, numéro de téléphone, fonction, la nature de l’anomalie et enfin sa criticité.
