L’ANFR juge les « small cells » bénéfiques aux réseaux mobiles

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) vient de publier un rapport concernant le déploiement des small cells, ces mini antennes mobile qui sont au plus près des utilisateurs et il en ressort un effet bénéfique à plusieurs niveaux.

Trois tests pilotes ont été réalisés entre 2017 et 2018 en lien avec Orange, SFR et Bouygues Telecom et ont permis d’évaluer l’apport d’un réseau constitué de petites antennes parfois caché dans du mobilier urbain.

Bien que ces 3 tests visaient à connaître les bénéfices de ces small cells, ils ont été menés dans des configurations totalement différentes en changeant les fréquences, la densité de population de la zone mais aussi le mobilier utilisé, tantôt des abribus, tantôt des lampadaires.

Il en est ressorti dans tous les cas plusieurs améliorations :

• Augmentation du débit montant avec 20 Mb/s contre 11 Mb/s sans
• Augmentation du débit descendant avec 50 Mb/s contre 30 Mb/s en moyenne sans
• Une diminution de la puissance d’émission des téléphones à débits comparables
• Des niveaux d’expositions semblables aux antennes macro et bien en dessous des valeurs de références, 20 fois moindres à 2m de distance

Ces petites antennes peuvent donc sensiblement améliorer le débit dans les agglomérations et décharger les « grosses » antennes mais elles peuvent également combler les « trous » dans le maillage dus à des obstacles comme des bâtiments trop hauts aux alentours, un relief escarpé… par exemple.

Même si ces tests n’aboutissent pas forcément à une mise à disposition de ces petites antennes pour la 4G, cela peut faire office de tests pour la 5G et l’utilisation de la bande des 26 GHz qui ne porte pas très loin mais qui permettraient des services à ultra haut débit. On peut imaginer une antenne macro sur la bande des 700 MHz ou sur les 3,4-3,8 GHz pour couvrir une large zone commerciale et des small cells sur la bande des 26 GHz pour couvrir les magasins en eux mêmes.