Pour le Président de la FFTélécoms, les exigences de l’ARCEP sur la 5G en font un projet « trop ambitieux »
Récemment, le gendarme des télécoms, l’ARCEP, posait les bases du lancement de la 5G en France, un projet jugé trop ambitieux pour le Président de la Fédération Française des Télécoms.
Arthur Dreyfuss, Président de la FFT et aussi Secrétaire Général d’Altice France – SFR , évoquait ce dimanche 28 juillet le lancement de la 5G qui se rapproche de plus en plus au micro de France Inter.
Lors du dépôt de ses exigences, l’ARCEP a posé ses objectifs et obligations concernant l’attribution en lien avec les préconisations émises par le Gouvernement courant mai. Parmi celles-ci, une obligation de couverture avec différentes dates butoirs.
En effet, dans son calendrier de déploiement l’ARCEP prévoit un minimum de 3 000 sites en 2022, 8 000 sites en 2024 et 12 000 sites en 2025 et qu’à terme, à l’horizon 2030, tous les sites actuels soient ouverts en 5G.
Arthur Dreyfuss a donc jugé ce projet « extrêmement ambitieux, peut-être trop ambitieux ». Avant d’ajouter que ce projet pouvait être qualifié ainsi parce qu’il restait à couvrir tout le territoire en 4G et que les opérateurs participent également activement au déploiement de la fibre dans l’Hexagone. Des investissements qui ont atteint la somme de 10 milliards d’euros l’an dernier.
Le réseau de cinquième génération demandera des investissements bien plus importants, il faudra ajouter « quelques milliards d’euros » à ces 10 milliards d’euros comme le souligne Arthur Dreyfuss.
Mais il juge que cette nouvelle génération de téléphonie mobile apportera néanmoins beaucoup de retours positifs avec la transformation numérique des différents territoires.
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