5G : L’Anses va étudier les risques potentiels sur la santé

La 5G sera lancée commercialement au cours de cet été mais plusieurs questions se posent déjà avant la mise en place de ce réseau de cinquième génération et notamment les potentiels risques sur la santé.

L’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire, va évaluer les risques pour la santé de là 5G sur la population. Bien que similaire dans le principe à la 4G ou aux générations précédentes, l’Agence va devoir adapter ses méthodes de mesure et d’évaluation afin de se conformer aux nouvelles modalités d’exposition de cette nouvelle génération.

En France et plus largement en Europe, la 5G sera déployée sur plusieurs bandes de fréquences : 700 MHz, 3,4-3,8 GHz et 26 GHz. La première est déjà utilisée depuis plusieurs années, d’abord par la TNT puis par la 4G, elle permet en plus de couvrir les zones les plus vastes.

Les autres sont un peu plus inconnues dans l’univers des transmissions, comme peuvent l’être les antennes mobiles, même si la  seconde bande aussi connue comme la bande des 3,6 GHz est déjà utilisée en partie par le Wimax et maintenant le THD Radio.

Mais malgré tout, la 5G suscite de l’inquiétude chez certaines personnes notamment en ce qui concerne les effets sur la santé et également sur l’environnement. C’est pourquoi l’Anses va se pencher sur le sujet et lancer des études en collaboration avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR) afin de connaître les effets potentiels des fréquences autour des 3,5 GHz car il y a « un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés ».

Aujourd’hui, l’Anses ne peut pas dire si la population sera exposée encore plus aux ondes ou non. Elle va donc travailler en lien avec l’ANFR ainsi que les fabricants et les opérateurs pour mener à bien ses tests.

Les premiers résultats de ces travaux d’expertises ne seront pas connus avant le 1er trimestre 2021.