L’ANFR fait le bilan des sites provisoires mis en place durant la crise sanitaire

Durant la crise sanitaire, les opérateurs ont eu la possibilité de mettre en place des antennes mobiles ou d’améliorer les existantes afin d’améliorer la connexion dans certaines zones. L’ANFR dresse aujourd’hui le bilan de ce dispositif.

La période de confinement a soumis les réseaux à une très large augmentation du trafic internet. Si les réseaux fixes ont bien tenu le coup, les réseaux mobiles ont connu quelques petits soucis au départ du fait d’une forte sollicitation à certains endroits.

Pendant cette période, le Gouvernement a décidé de permettre aux opérateurs d’implanter des stations radioélectriques sur le territoire sans accord de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) durant l’état d’urgence sanitaire, à condition que l’implantation soit strictement nécessaire à la continuité de services.

Les opérateurs devaient néanmoins notifier l’Agence de la pose de l’antenne relais et ils doivent également faire une demande dans les trois mois suivant la fin de l’état d’urgence. L’ANFR a demandé aux opérateurs de l’informer de la décision d’avoir recours à cette dérogation ainsi que de fournir une demande d’accord d’implantation complète.

Entre le 25 mars et le 11 juillet, les opérateurs ont adressé seulement 60 demandes dérogatoires à l’ANFR. Il y en a eu 59 pour SFR et 1 pour Bouygues Telecom. Et toutes les demandes adressées concernaient l’installation de nouvelles capacités sur des sites déjà existants.

Ce chiffre est assez faible en comparaison des 17 839 demandes classiques examinées par l’Agence durant cette période. Mais la procédure d’urgence a permis d’accélérer les déploiements. Ceux-ci ont été réalisés sans délai, permettant de gagner dans chaque cas environ 5 semaines.

Depuis la fin de l’état d’urgence le 11 juillet dernier, toutes les antennes ont fait l’objet d’une instruction de conformité de la part de l’ANFR et ont reçu un accord officiel.