5G : 15 pays européens souhaitent une stratégie de lutte contre la désinformation

A chaque avancée technologique, une certaine méfiance voire défiance se met en place et la 5G n’y coupe pas mais les actifs sont de plus en plus attaqués.

Depuis le début de cette année, les actes de vandalisme se sont multipliés envers les équipements de télécommunications. Que ce soit du cuivre, de la fibre ou encore des antennes, rien n’a été épargné.

Les attaques n’ont pas faibli durant le confinement et toute l’Europe a été touchée. Plus de 140 actes ont été répertoriés pour le premier semestre 2020 à travers l’Union Européenne, avec l’Angleterre parmi les plus touchés.

Ces attaques ont souvent comme lien une désinformation et une méconnaissance à propos du secteur des télécommunications, jugent quinze pays membre de l’UE. Ceux-ci appellent donc la Commission à mettre en place une stratégie de lutte contre la désinformation, selon Euractiv.

Cette lettre a été signée par l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, Chypre, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Slovaquie, le Portugal ainsi que la Suède.

La France n’a donc pas rejoint cet appel alors que le pays est parmi ceux qui connaissent le plus de défiance et d’attaques envers les réseaux de télécommunications et que quelques élus ont demandé un report du déploiement de la 5G et la mise en place d’un moratoire, pouvant là aussi attiser un rejet par la population qui suive les élus.

Afin de mieux informer les citoyens à travers l’Europe, les signataires souhaitent que la commission prenne « des mesures visant à contrôler les fake news ». Ainsi, une « campagne de sensibilisation pourrait aider les citoyens à soutenir la mise en place de telles technologies, et ce, au vu des objectifs européens établis » comme le note L’Usine Digitale.