L’ANFR va mesurer les niveaux d’expositions pour les faisceaux hertziens

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) est chargée de mesurer les taux d’expositions du public aux ondes. Dorénavant, elle va également se pencher sur les faisceaux hertziens utilisés pour les télécommunications.

L’ANFR est la gardienne des fréquences sur notre territoire. Son rôle est de mesurer les ondes en tous lieux et également de vérifier les niveaux d’expositions de la population.

Si on connaît surtout l’agence pour son suivi mensuel des mises en service des antennes sur notre territoire, elle effectue également des mesures du taux d’émission des appareils mobiles, que ce soit les smartphones ou certains objets connectés.

De plus, des relevés réguliers sont faits sur le terrain. L’ANFR a par exemple installé récemment des capteurs à Bordeaux pour mesurer l’exposition à la 5G.

Cette fois le gendarme des ondes se penche sur un autre émetteur d’ondes, le faisceau hertzien. Celui-ci est utilisé, entre autre, dans la téléphonie mobile pour relier des pylônes entre eux avec de l’internet. Cela évite de déployer de la fibre, le débit est donc plus faible mais il permet de déployer une antenne sans devoir attendre l’arrivée de la fibre ou de pouvoir couvrir des territoires difficiles comme en montagne avec toutefois des conditions dégradées par mauvais temps.

Comme tout système de transmission sans fil, les faisceaux hertziens émettent des ondes et c’est ce que l’ANFR va mesurer mais contrairement à une antenne mobile, le faisceau est dirigé dans une seule direction, celle de l’autre antenne qu’il faut relier, et comme il est en hauteur, le risque d’une exposition du public est très faible.

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