Roaming à l’étranger : Les opérateurs pas tous logés à la même enseigne
Depuis juin 2017, il est possible d’utiliser son forfait mobile dans l’Union Européenne comme dans son pays d’origine avec cependant de petites différences. Certains opérateurs ont des dérogations pour ne pas respecter cette directive.
Lorsque vous voyagez en Europe, que cela soit dans un cadre professionnel ou privé, vous pouvez vous servir de votre téléphone portable comme si vous étiez en France avec néanmoins des restrictions dans le cas de certains forfaits.
En effet, si vous avez les appels ainsi que les SMS/MMS en illimité, vous pouvez les utiliser également en illimité. Mieux, depuis un autre pays européen, vous pouvez même envoyer des SMS dans un autre pays européen sans surcoût alors que ce n’est pas possible depuis la France.
Dans le cas d’un forfait avec de la DATA, il est même possible de l’utiliser depuis l’Europe et les territoires ultra-marins. Cependant, les opérateurs doivent respecter une certaine règle à ce propos.
Selon le règlement européen, les opérateurs doivent fournir un quota de données qui se calcule comme suit : 2*(Prix HT du forfait/tarif de gros HT du Go)
Le prix de gros du Go en roaming baisse d’année en année et atteindra les 2,5€ HT au 1er janvier 2022, soit 3 fois moins qu’au lancement en 2017. De plus, moins un forfait est cher, moins il permet d’utiliser de la DATA à l’étranger et inversement.
Moins de DATA que prévu
Certains opérateurs permettent d’ailleurs d’en utiliser bien plus que ce qu’ils devraient fournir ou depuis plus de destinations tandis que d’autres ne respectent pas cela, comme a pu le remarquer NextInpact. Ils ont le droit à une dérogation de la part de l’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms. C’est le cas de Lebara France, Euro-Information Telecom ainsi qu’Afone mais aussi Prixtel qui joue de ses tarifs en promotion.
Ce dernier peut proposer moins de DATA pour la période promotionnelle à condition que le forfait augmente après la première année de réduction. Et seul, un forfait est concerné sur toute la gamme de l’opérateur virtuel avec seulement 1,6 Go de moins, selon les calculs de NextInpact.
En ce qui concerne les autres opérateurs qui proposent moins, cela peut faire partie des autorisations qui sont délivrées jusqu’au mois de juin ou septembre 2021 selon les cas ou du seuil de tolérance du régulateur pour quelques Mo qui ne sont pas intégrés dans les forfaits.
Pour rappel, cette directive européenne ne devait durer que jusqu’au mois de juin 2022 et devant son succès, la Commission a décidé de prolonger sa durée de 10 ans mais les prix de gros ne devraient pas bouger après le 1er janvier 2022.
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