L’ANFR contrôlera les émissions d’ondes à Lille, en lien avec la ville
Le lancement de la 5G à Lille a été plus compliqué que prévu. La mairie souhaite d’ailleurs des mesures des expositions aux ondes, et c’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui s’en chargera.
Alors que des tests concernant la 5G avaient été menés à Lille par Orange, le lancement commercial s’était montré plus compliqué.
En effet, la municipalité a fait barrage et a essayé de mettre en place certaines contraintes. Toutes ne sont pas restées et certaines ont été modifiées, à l’image du niveau d’émission des ondes.
La mairie voulait des niveaux d’exposition limités à 4 V/m. Mais cette mesure a été retoquée pour passer à un « plafond absolu » fixé à 6 V/m, bien en-dessous des valeurs limites réglementaires, mais tout de même au-dessus des valeurs moyennes relevées par l’ANFR sur toute la France.
C’est d’ailleurs cette même ANFR qui sera chargée de relever les valeurs d’expositions dans la capitale des Flandres puisque c’est l’un de ses rôles.
Pour cela, trois sondes seront placées dans la ville. Elles effectueront plusieurs mesures par jour qui seront disponibles par tout le monde, sur le site de l’observatoire des ondes.
Il s’agit du même dispositif déjà mis en place dans d’autres villes comme Bordeaux ou Paris.
De plus, en cas de dépassement du plafond, la mairie demandera à ce que les opérateurs interviennent « sans délai » afin de résorber ce point atypique. « Un niveau d’exigence objectivement exceptionnel en France » a déclaré la mairie de Lille.
Mais elle ne dit pas si elle fera de même si le point atypique est lié à la TNT ou à la radio, puisqu’il en existe certains cas sur le territoire.
Les commentaires des actualités restent ouverts 30 jours après publication. Si vous avez une question, cherchez la page appropriée dans nos sections Mobile, Internet ou TV et postez un commentaire.