Performances des réseaux mobiles : le classement d’UFC-Que Choisir place Orange en tête
Depuis quelques mois, l’UFC-Que Choisir propose une application qui récolte des données pour évaluer la qualité de chaque réseau mobile. L’association vient de dresser ses premiers résultats, et c’est Orange qui arrive en tête de classement.
Quel opérateur possède le meilleur réseau mobile ? Les services fournis sont-ils à la hauteur des attentes des abonnés ? L’UFC-Que Choisir a décidé de se faire sa propre idée en lançant en juin dernier son application « Queldébit » qui permet de récolter des données sur les connexions mobiles des français.
Des milliers de tests de débit ont ainsi pu être réalisés en l’espace de quelques mois, et ils révèlent de nombreuses informations sur les réseaux mobiles (débits, latence, vitesse d’affichage des pages web, qualité de diffusion des vidéos en streaming…). Grâce à ces premiers résultats, l’association a donc publié son premier classement des performances des opérateurs.
Des différences entre les réseaux mobiles
D’après l’UFC, les quatre réseaux mobiles disponibles n’offrent vraiment pas les mêmes performances. Et c’est celui d’Orange qui se situe nettement au-dessus de la moyenne, avec de meilleurs débits montants et descendants.
Cela permet aux abonnés de l’opérateur mais aussi de sa filiale Sosh, de pouvoir récupérer des mails, télécharger des applications, poster des photos sur les réseaux sociaux, lancer une vidéo ou bien afficher une page web, plus rapidement que chez les autres.
Du côté des concurrents et en ce qui concerne le débit descendant, SFR est en deuxième position, suivi de Free puis de Bouygues Telecom. Ce dernier devance en revanche SFR et Free pour le temps de chargement des pages web.
Une fracture numérique toujours existante
L’association a également constaté « un fossé » qui sépare les villes et les campagnes, en matière de performances. Le débit descendant moyen dont bénéficient les abonnés Orange habitant en zones urbaines s’élève à 79 Mb/s mais n’est que de 41 Mb/s en zones rurales. Le débit montant passe quant à lui de 16 à 9 Mb/s, et les pages web mettent plus de temps à se charger dans les campagnes.
D’après l’UFC-Que Choisir, cette disparité entre téléphonie des villes et téléphonie des champs n’est malheureusement pas près de disparaître. Les débits moyens augmentent partout en France, mais ont tendance à grimper plus vite dans les régions urbaines que dans les espaces ruraux, et cela « aggrave un peu plus la fracture numérique entre les territoires ».
« Le problème, c’est que les opérateurs ont beau se vanter de déployer la 4G dans les campagnes, ils continuent à consacrer la très grande majorité de leurs investissements à l’amélioration de leur service dans les régions denses. » – UFC
Les opérateurs agissent ainsi pour faire face à l’accroissement de la population et à l’explosion des usages gourmands en bande passante (vidéo, visioconférence). S’ils veulent maintenir leur qualité de service, ils doivent augmenter les capacités des antennes existantes et en ajouter d’autres, rappelle l’association.
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