Téléphonie mobile : l’évolution des sites 2G à 5G en l’espace de dix ans
L’Agence nationale des fréquences publie un focus sur l’évolution des sites de téléphonie mobile sur le territoire depuis l’année 2012.
Comment les sites de téléphonie mobile ont évolué en l’espace de dix ans, en France ? L’ANFR (Agence nationale des fréquences) s’est penchée sur la question et a partagé un graphique qui montre l’évolution, année après année, du nombre de sites déclarés en service pour les technologies 2G à 5G. La période concernée commence en novembre 2012 et se termine en janvier 2022, ce qui représente près de dix ans.
Deux étapes constatées
L’Agence constate d’abord deux étapes dans l’évolution du nombre de sites mobiles en service concernant les réseaux 4G et 5G, avec une phase initiale très ascendante et assez brève, qui montre la phase de lancement c’est-à-dire la validation des processus de production. Elle remarque ensuite une phase quasi-linéaire qui s’enclenche et qui révèle sur la longue durée une capacité d’exécution très stable d’activation des sites, ainsi qu’une productivité constante. C’est la phase de croissance.
Les courbes 4G et 5G montrent que chaque nouvelle génération de réseau mobile surpasse la précédente en rapidité de déploiement, en phase de lancement mais aussi en phase de croissance. L’ANFR note également qu’il a fallu moins d’un mois, début 2021, pour que les 2000 premiers sites 5G autorisés soient déclarés en service alors qu’en 2013, il avait fallu 10 mois après l’attribution des premiers accords d’implantation d’installations 4G pour que 2000 premiers sites soient mis en service.
Une vitesse de déploiement deux fois supérieure
Si l’on compare les technologies 4G et 5G, la vitesse de déploiement de la dernière génération est pour l’instant plus de deux fois supérieure (1100 sites 5G opérationnels par mois) à celle de la 4G avec 425 sites par mois. Pour ce qui est de la 3G, le nombre de sites opérationnels a quant à lui dépassé celui des sites 2G en janvier 2016 et le nombre de sites 4G a dépassé celui des sites 3G en novembre 2018.
L’Agence nationale des fréquences note enfin que la dynamique de déploiement des réseaux 4G a produit (notamment avec le New Deal Mobile) un effet d’entraînement sur les déploiements 3G, avec la mutualisation des sites accueillant la 3G et la 4G. En atteste la baisse du rythme de déploiement des sites 3G au second semestre 2019 et sa fusion avec la courbe de déploiement des sites 4G.
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