Gemini bientôt intégré sur l’iPhone ? Apple et Google préparent un partenariat

Alors que le marché de l’intelligence artificielle générative s’emballe, un partenariat stratégique entre Google et Apple pourrait permettre de voir prochainement arriver Gemini dans Apple Intelligence.

Lors du procès antitrust opposant Google au Département de la Justice américain, Sundar Pichai a révélé qu’un accord avec Apple pourrait être finalisé d’ici la mi-2025, avec une intégration effective envisagée avant la fin de l’année.

Cette éventuelle collaboration permettrait à Siri de s’appuyer sur Gemini pour répondre à des requêtes complexes, à l’image de ce qu’Apple a déjà mis en place avec ChatGPT. Craig Federighi, vice-président senior d’Apple, avait d’ailleurs évoqué cette possibilité dès juin dernier, lors de l’annonce d’Apple Intelligence.

Des indices dans le code d’iOS 18 et des discussions en coulisses

Les rumeurs sur cette intégration se sont intensifiées ces dernières semaines. En février, des références à Google Gemini ont été découvertes dans une version bêta d’iOS 18.4. De quoi conforter l’idée que les deux géants technologiques sont à deux doigts de concrétiser leur partenariat.

Sundar Pichai a également précisé avoir eu plusieurs échanges avec Tim Cook pour discuter des perspectives d’évolution de l’IA et de la place que Gemini pourrait occuper au sein de l’écosystème Apple.

Une annonce stratégique attendue lors de la WWDC

Les regards se tournent désormais vers la WWDC, la conférence annuelle des développeurs Apple, prévue le 9 juin. C’est lors de cet événement qu’Apple a dévoilé l’année dernière son partenariat avec OpenAI et l’intégration de ChatGPT à iOS 18. Un timing similaire pourrait être choisi pour officialiser l’arrivée de Gemini dans iOS 19, voire dans une mise à jour ultérieure comme iOS 19.1.

Si cette collaboration se concrétise, elle interviendrait dans un contexte judiciaire tendu. Le procès antitrust auquel fait face Google examine précisément les pratiques de l’entreprise pour maintenir son hégémonie, notamment via des accords d’exclusivité avec les fabricants. Le juge chargé du dossier évalue actuellement des mesures qui pourraient bouleverser l’écosystème numérique, comme l’interdiction pour Google de payer pour rester le moteur de recherche par défaut ou l’obligation de partager ses données avec la concurrence.

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