La chronologie des médias actuelle a été votée en 2022 après de longs débats entre les différentes parties et elle avait notamment eu pour effet un raccourcissement des délais avant que les films ne soient dispos sur les plateformes.
Quelques jours pour se faire connaître
L’accord actuel fêtera son anniversaire ce 24 janvier et à cette occasion, le Centre national de la cinématographie (CNC) a adressé une nouvelle version de travail que Contexte a pu se procurer. Le texte propose un renouvellement de l’accord actuel pour trois ans et également l’ajout d’un avenant signé en septembre 2023 qui portait sur l’exploitation d’un film par une plateforme et une chaîne gratuite.
Le CNC propose ce renouvellement notamment parce qu’il est « encore trop tôt pour bien mesurer les effets concerts de la nouvelle chronologie élaborée en 2022 ». L’accord ici « maintient les grands équilibres trouvés » à l’époque, sans rien bousculer.
Les différentes parties prenantes ont dès lors quelques jours pour faire des retours puisque l’arrêté avait été publié le 9 février 2022. Certaines avaient fait savoir qu’elles manquaient de recul pour analyser les effets de la chronologie actuelle à l’instar de Netflix mais d’autres pourraient profiter de la possibilité d’une révision.
Une demande de révision de Disney ?
Disney souhaite investir plus dans les films et autres contenus pour sa plateforme, ce qui aurait comme effet de lui laisser la possibilité d’avoir une fenêtre de diffusion réduite qui pourrait ressembler à celle de CANAL+ plutôt qu’à celle de Netflix. Mais Disney, contrairement au leader du streaming, produit ses propres films qui sortent au cinéma mais qui ne peuvent pas être diffusés avant 17 mois sur Disney+ en France.
