Emmanuel Macron propose de supprimer la redevance télé s’il est réélu

Enfant regardant la télévision

Enfant regardant la télévisionLa redevance TV refait parler d’elle. Le président candidat Emmanuel Macron souhaiterait la supprimer s’il est réélu mais il n’est pas le seul à avoir cette idée.

Lors d’un meeting en tant que candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron a fait part de son envie de supprimer la redevance télévisuelle s’il était réélu, comme le montrent les images de BFM TV.

Une idée qui est partagée par d’autres candidats à l’instar de Marine Le Pen ou Eric Zemmour, mais qui était déjà débattue au sein du gouvernement actuel en 2019, par exemple avec une proposition de baisse et non pas une suppression franche.

https://twitter.com/BFMTV/status/1500911076187287552

Ce n’est pas la première fois que la redevance télé s’invite dans le débat et cela ne sera peut-être pas la dernière non plus. D’un montant de 138 euros, la redevance audiovisuelle est adossée à l’origine sur la taxe d’habitation mais avec la suppression de cette dernière, le prélèvement doit changer. Selon Emmanuel Macron, cette suppression est « cohérente avec la suppression de la taxe d’habitation » qu’il avait mise en place suite à son élection en 2017.

Son montant peut paraître élevé pour des foyers à faibles revenus mais elle permet de financer la totalité de l’audiovisuel public. Ainsi, grâce à celle-ci France 2, France 3, France 5, France 24, Franceinfo, la 1ere, Culturebox et Arte sont financés pour la télé tandis que pour la radio, la redevance finance France Bleu, France Culture, France Inter, Fip, RFI… et bien d’autres.

Un financement sous une autre forme

La proposition ne fait donc pas vraiment l’unanimité. D’autant plus qu’il faudrait trouver près de 4 milliards d’euros pour la compenser intégralement mais il serait également possible d’en récupérer une partie de plusieurs façons, dont l’augmentation de la publicité par exemple.

Gabriel Attal est d’ailleurs revenu dès ce 8 mars sur ce sujet sur France Inter. Il a ainsi expliqué que l’audiovisuel public ne serait pas impacté, « ce qu’on propose de supprimer, ce n’est pas le financement de l’audiovisuel public, c’est l’outil ». Selon lui, « on a besoin d’un audiovisuel public fort dans un contexte de désinformation, où les géants du numérique font circuler des informations pas toujours sourcées » comme on a pu le voir ces derniers mois.

Il évoque ainsi « un système où vous avez de la visibilité sur plusieurs années, avec par exemple un budget voté pour cinq ans, comme cela existe pour certains secteurs de l’Etat » mais l’audiovisuel est un secteur qui bouge beaucoup, notamment ces derniers mois.

Il ajoute que l’Etat « va continuer à garantir ses moyens [de l’audiovisuel public, NDLR], de l’indépendance, de la visibilité sur le long terme ». Il faudra encore trouver comment la remplacer totalement.

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