Au Royaume-Uni, YouTube commence à vérifier les professionnels de santé

Au Royaume-Uni, YouTube a lancé un système de vérification des statuts des professionnels de santé, notamment afin de lutter contre la désinformation en ligne. Les professionnels seront facilement identifiables grâce à un badge.

De plus en plus de vidéos liées à la santé sont en ligne sur YouTube. L’an dernier, elles ont engendré plus de trois milliards de vues rien qu’au Royaume-Uni et pour protéger les utilisateurs, YouTube va désormais aider à repérer les professionnels de santé.

Protéger les utilisateurs de la désinformation

Depuis le mois de juin, les médecins, infirmiers et psychologues britanniques peuvent postuler à un nouveau programme mis en place. Après avoir répondu à plusieurs critères fixés par la plateforme, ces professionnels recevront un badge permettant de les identifier en tant que professionnel de la santé agréé, selon la BBC.

Le but de cette nouvelle fonctionnalité est de lutter contre la désinformation en ligne, notamment en ce qui concerne la santé, ce qui peut parfois mener à des dérives et à des pertes de chances dans certains cas les plus graves.

Concrètement, les contenus de ces professionnels seront mis en avant sur la plateforme lorsqu’une personne recherchera une information et qu’une vidéo sur ce sujet sera disponible. Il s’agira d’un cadre avec une liste de vidéos étiquetées comme provenant de sources liées à la santé. Ces listes devront également être validées par YouTube.

Pour qu’un professionnel fasse partie de cette liste, il devra montrer patte blanche. Une validation en plusieurs étapes est mise en place, en lien avec l’Academy of Medical Royal Colleges et l’organisme de santé publique. De plus, les YouTubeurs devront avoir une licence active et ne pas avoir publié de vidéos contenant de la désinformation par le passé.

De plus, la perte du statut est prévue dans le cas où la personne enfreint les règles et diffuse de fausses informations.

Google tente ainsi de faire face aux professionnels de santé qui pourraient dériver vers la désinformation mais on ne sait pas vraiment si la plateforme compte se prémunir face à certaines pratiques, comme dans le cas d’un médecin qui ferait l’apologie de l’homéopathie ou d’autres pratiques plus ésotériques.