Contrôle parental : tous les moyens d’accès à internet doivent proposer un tel dispositif

Depuis ce samedi 13 juillet, tous les appareils qui permettent d’accéder à internet (smartphone, tablette, consoles…) doivent proposer un contrôle parental.

Tous les produits numériques qui permettent d’accéder à internet doivent dorénavant posséder un logiciel de contrôle parental. Un changement majeur puisque cela ne concerne pas uniquement les smartphones, les tablettes ou les ordinateurs.

Un contrôle parental pour tous les appareils

Depuis ce 13 juillet, les smartphones, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux et téléviseurs connectés doivent proposer un contrôle parental comme il en existe depuis des années.

Cette fois, cela sera obligatoire et dès premier allumage de l’appareil. Concrètement, celui-ci devra proposer un tel logiciel entièrement gratuit afin de bloquer les applications interdites aux mineurs, que ce soit leur accès ou le téléchargement d’une nouvelle application.

A noter que cela ne concerne pas les produits entrés sur le sol européen avant cette date du 13 juillet. Il se peut donc que des appareils vendus dans les prochains jours voire les prochaines semaines ne proposent donc pas de contrôle parental.

Cette mise à disposition d’un contrôle parental a été voulu dans la loi Studer, dont le décret d’application a été publié durant l’été 2023, avec le souhait de rendre ces logiciels plus connus du grand public et faciliter la tâche des parents qui ne connaissent pas ou ne savent pas installer de tels dispositifs.

L’objectif derrière est de protéger les enfants des contenus pornographiques en ligne mais aussi tout ce qui peut présenter un risque face aux plus jeunes comme la drogue, le crime, la violence ou encore la consommation d’alcool.

Si l’objectif est louable, il semblerait que le contrôle parental ne soit pas parfait selon Le Monde. Le quotidien affirme ainsi que la nouvelle loi ne vise que les applications et certains sites resteraient ainsi accessibles depuis le navigateur web de l’appareil.

Reste à voir si maintenant les parents utiliseront de tels dispositifs pour empêcher les enfants d’accéder à certaines applications.