MasOrange est à la pointe du déploiement de la 5G en Espagne après avoir été le premier à lancer la 5G+ via Orange avant la fusion avec MasMovil, il vient d’annoncer une mise à jour de ses équipements radio.
140 MHz de spectre
Suite à la fusion des deux opérateurs, MasMovil dispose désormais avec 140 MHz de spectre dans la bande 3,6 GHz et commence à utiliser les différentes bandes en sa possession grâce à un nouvel équipement radio qui optimise l’utilisation de plusieurs blocs de fréquences. De quoi exploiter les 140 MHz au lieu de 100 MHz jusqu’à maintenant.
Le débit étant lié à la largeur de la bande, MasOrange parvient désormais à atteindre des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 2 Gb/s, soit une hausse du débit de l’ordre de 40%. Ce qui lui permet d’offrir à ses abonnés, une meilleure expérience sur la 5G.
Pour le moment, cette mise à niveau ne concerne que Madrid et Valence mais MasOrange prévoit de déployer ces améliorations dans toute l’Espagne avec Barcelone et Séville qui seront les prochaines villes à bénéficier de ce réseau avancé.
Cette nouvelle mise à niveau du réseau 5G renforce notre engagement en matière d’ investissement et d’innovation pour offrir à nos clients les meilleurs réseaux de télécommunications et la meilleure expérience utilisateur afin qu’ils continuent d’être les clients les plus satisfaits d’Espagne
Miguel Santos, CTO de MasOrange
Et en France ?
Contrairement à la 5G+ (ou 5G SA) qui est récemment arrivée chez Orange en France, il n’y a pas de chance de voir Orange, ou un autre opérateur, utiliser autant de spectre pour la 5G dans la bande des 3,5 GHz. Orange est celui qui a la bande la plus large en France et il n’a que 90 MHz quand SFR en a 80 et Bouygues Telecom et Free ont chacun 70 MHz.
En revanche, la consolidation du marché pourrait bien rebattre les cartes si elle a lieu. Le scénario le plus probable étant l’absorption de SFR par Free ou Bouygues Telecom. La nouvelle entité aurait alors 150 MHz, soit près de la moitié du spectre disponible, sauf si le régulateur des télécoms demande la restitution d’une partie des fréquences.
