Orange : face à la multiplication des braquages et cambriolages en boutique, les syndicats montent au créneau

Avec 60 cambriolages, braquages ou tentatives depuis 2023, les boutiques Orange sont particulièrement visées. De quoi susciter la mobilisation des syndicats qui demandent plus de protection.

Depuis janvier 2023, il y a eu au total 60 cambriolages, braquages ou tentatives dans les boutiques Orange. L’année 2024 a été particulièrement mouvementée avec 35 attaques et 2025 connaît une recrudescence des cas.

Un phénomène qui touche même les petites villes

Le début de l’année a d’ailleurs été le théâtre de nombreux actes. Rien que sur le mois de janvier, il y a eu six épisodes au total, bien plus que les années précédentes, et trois autres ont été ajoutés depuis avec au total cinq braquages et une tentative. Et la semaine précédant Pâques, six braquages ont été recensés touchant également Bouygues Telecom et SFR.

Les braquages ou les cambriolages ne ciblent pas seulement les grandes villes puisque les boutiques Orange ou Orange Store (anciennement GDT) visées sont presque toutes situées en dehors de région parisienne. Et cela n’épargne pas les petites villes à l’image de Gray en Haute-Saône qui ne compte qu’un peu plus de 5 500 habitants et qui a connu un braquage le 30 janvier dernier, et ce n’était pas le premier qui touchait la boutique grayloise.

Des « actions concrètes » pour protéger les salariés

Face à la multiplication des braquages, les syndicats montent au créneau et notamment la CFE CGC qui exige « des actions concrètes » pour assurer la sécurité des personnes avec notamment la présence systématique d’agents de sécurité, des formations en présentiel aux situations de crise ainsi qu’un accompagnement psychologique des personnels touchés et la reconnaissance automatique en accident du travail.

Orange a déjà mis en place des agents de sécurité mais ils ne sont pas présents dans toutes les boutiques et parfois seulement à certaines périodes de l’année. Pour les boutiques qui ont déjà subi des braquages, le syndicat demande même la présence de deux agents.

En plus de la dissuasion concernant les braquages, les agents de sécurité pourraient aussi apaiser les tensions qui peuvent apparaître dans les boutiques et qui mènent parfois à de la violence verbale voire physique.

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