La fermeture du cuivre est le prochain grand chantier des télécommunications en France mais celui-ci ne pourra pas débuter tant que l’actuel – le plan France THD – n’est pas terminé.
Un bon rythme dans la ZTD
En effet, pour fermer le cuivre, il faut « une complétude parfaite des communes, y compris en zone très dense » comme le rappelle l’Avicca. L’association note d’ailleurs que les choses s’améliorent du côté des zones très denses.
Il y a trois mois, sur 106 communes de la zone à peine 11% atteignaient les plus de 99% de raccordables à la fibre. Dorénavant, ce sont 19% des communes qui le sont, un bond dans le déploiement de la fibre qui laisse espérer une fermeture du cuivre plus tôt.
Au rythme actuel, la fermeture du cuivre dans la zone très dense pourrait se faire à horizon 2030 alors que l’on s’orientait auparavant vers une fermeture vers 2031 voire 2032.
Un rythme inquiétant dans la zone AMII
En revanche, la trajectoire est mauvaise pour la zone AMII et cela en raison du faible taux de déploiement de la fibre. Le nombre de communes intégralement couvertes a augmenté de 2% mais moins d’un tiers des communes peuvent aujourd’hui être fermées. La fermeture pourrait se faire à horizon 2028 au mieux. Les zones AMEL et CPSD pourraient être fermées en 2026 mais l’objectif dépendra des derniers déploiements.
Les réseaux d’initiative publique
En revanche, la zone RIP est un peu plus sous surveillance. Les déploiements ralentissent de plus en plus et si rien ne s’améliore, la perspective d’une fermeture à horizon 2027 est compromise.

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