Lancée en septembre 2025, la série iPhone 17 connaît un succès fulgurant. Portée par des performances solides sur les marchés clés comme les États-Unis et la Chine, elle devrait permettre à Apple d’atteindre 243 millions d’unités vendues cette année, contre 235 millions pour Samsung. La part de marché globale d’Apple grimperait ainsi à 19,4 %, contre 18,7 % pour son rival coréen selon Counterpoint Research.
Cette envolée est alimentée par un renouvellement massif des smartphones acquis pendant la pandémie. Les utilisateurs arrivant en fin de cycle se tournent vers les nouveaux modèles, comme l’iPhone 17 Air, qui remplace le modèle Plus. Résultat : une croissance de 10 % des expéditions d’iPhones en 2025, avec des hausses à deux chiffres enregistrées dès octobre aux États-Unis et en Chine.
Des ventes en hausse sur tous les fronts
Durant les quatre premières semaines après le lancement, les ventes de la série iPhone 17 aux États-Unis ont surpassé de 12 % celles de la génération précédente (hors iPhone 16e). En Chine, la croissance atteint 18 %, et au Japon, 7 %. Et ce n’est que le début : la série iPhone 17e, modèle d’entrée de gamme, est attendue au premier semestre 2026, tandis qu’un premier iPhone pliable pourrait voir le jour d’ici fin 2026, suivi d’un modèle à clapet d’ici 2027.
Un écosystème solide et des conditions économiques favorables
Au-delà du produit lui-même, Apple bénéficie de plusieurs facteurs structurels favorables. La trêve dans la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a réduit les impacts tarifaires, renforçant sa chaîne d’approvisionnement. Par ailleurs, l’appréciation de certaines devises locales face au dollar et une reprise économique soutenue ont dopé la confiance des consommateurs, notamment dans les marchés émergents.
Entre 2023 et mi-2025, quelque 358 millions d’iPhones reconditionnés ont été vendus. Ces utilisateurs représentent un vivier de clients susceptibles de basculer prochainement vers un modèle neuf, consolidant ainsi les perspectives de croissance pour Apple.
Samsung : une progression freinée par la pression concurrentielle
Malgré une croissance attendue de 5 % en 2025, Samsung ne devrait pas parvenir à conserver son rang de numéro un mondial. Si la marque mise sur la montée en gamme de sa série Galaxy A pour séduire les marchés émergents comme l’Inde ou l’Afrique, elle subit une pression croissante sur les segments moyen et bas de gamme. Les fabricants chinois y gagnent du terrain avec des produits de plus en plus compétitifs.
Dans les marchés matures, Samsung tente de capitaliser sur la tendance à la « premiumisation », mais cela ne suffira pas à inverser la dynamique. Selon Counterpoint Research, Apple devrait non seulement dominer les ventes mondiales en 2025, mais également conserver cette position jusqu’en 2029. L’arrivée de nouvelles gammes comme la série “e”, les évolutions attendues de Siri et un éventuel grand redesign prévu pour 2027 à l’occasion des 20 ans de l’iPhone soutiennent cette prévision.
Les fabricants chinois en quête de rentabilité
Les géants chinois du smartphone comme Xiaomi, vivo, OPPO (incluant OnePlus) et Transsion poursuivent leur expansion internationale. Face à un marché domestique saturé, ces marques misent sur l’Asie du Sud-Est, l’Afrique, l’Inde et l’Amérique latine pour soutenir leur croissance.
Toutefois, leur avenir s’annonce contrasté. En 2026, leur croissance ne devrait atteindre que 1,7 %, en raison de tensions dans les chaînes d’approvisionnement et de la flambée des prix de la mémoire, en particulier pour les composants LPDDR4. Ces défis impactent fortement le segment entrée de gamme, traditionnellement stratégique pour ces marques.
Plutôt que de viser les volumes, les fabricants chinois s’orientent désormais vers une croissance axée sur la valeur, en développant des modèles premium, des smartphones pliables et des fonctions d’intelligence artificielle dans l’objectif de renforcer la rentabilité et s’imposer sur des segments plus porteurs.


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