En marge de la publication de ses résultats pour l’année 2018, Iliad, maison mère de Free, a annoncé qu’elle pourrait « mettre en oeuvre un partenariat industriel » concernant ses actifs mobiles.
Les chiffres pour l’année écoulée montrent une défection des clients fixe et mobile au profit de ses concurrents mais Free a discrètement émis une idée afin de dégager du cash rapidement.
Alors que le groupe Altice, maison mère de SFR, est beaucoup plus endetté qu’Iliad, il a commencé à revendre ses actifs sur la fibre et ses pylônes de télécommunications intégrés au sein de nouvelles filiales et dont des fonds d’investissement ont acquis près de la moitié des parts ce qui a rapporté plusieurs milliards au groupe de Patrick Drahi.
De quoi donc donner des idées à son concurrent Iliad qui, « dans une logique industrielle d’accélération des déploiements et de maximisation de la création de valeur », a entamé une revue de ses actifs mobile afin de nouer un partenariat avec un fonds d’investissement, portant sur près de 5 700 sites mobiles.
A titre de comparaison, Altice avait quasiment deux fois plus d’antennes (10 198) au moment de la cession qui valorisait SFR TowerCo 3,6 milliards d’euros et dont la vente de la moitié des parts a rapporté 1,8 milliard d’euros. Dans cette logique, Free pourrait ainsi gagner près d’un milliard d’euros, de quoi permettre l’extension de son réseau 4G ou d’envisager plus sereinement les futures enchères sur la 5G qui devraient avoir lieu au second semestre 2019.
