Orange rappelle comment est effectué le choix de sa sous-traitance

Stéphane Richard sur la scéne du Show Hello 2018

Stéphane Richard sur la scéne du Show Hello 2018Le contrat liant Orange à ses sous-traitants prendra fin le 31 mars 2022. L’opérateur a déjà lancé un nouvel appel d’offres pour le futur et assure que cela n’impactera pas l’emploi local.

Il y a quelques jours, nous apprenions que le contrat entre Orange et la société Scopelec était remis en question, menaçant ainsi près de 1 900 emplois à travers la France. Face à cette polémique, Orange a tenu à prendre la parole afin de remettre les choses dans leur contexte.

Des manquements dans certaines zones

En début d’année, l’opérateur historique a lancé un appel d’offres afin de sélectionner ses « partenaires », ou ce que l’on appelle aussi sous-traitance, qui seront en charge du déploiement et de la maintenance des réseaux cuivre et fibre à travers la France. Il s’agit d’une étape obligatoire pour Orange et qui avait déjà eu lieu précédemment puisque les contrats actuels datent de 2015.

Orange a donc pris les devants afin de ne pas mettre en porte-à-faux les partenaires puisque le contrat arrive à échéance le 31 mars 2022, ce qui leur permet une « anticipation maximale » selon l’opérateur. Et il a déjà choisi « un ensemble d’entreprises de travaux réseaux pour couvrir 35 zones géographiques en France ».

Scopelec a d’ailleurs été choisie par Orange comme l’une des « 6 entreprises majeures retenues pour ces travaux » notamment pour son « savoir-faire opérationnel et pour leur connaissance des spécificités liées aux territoires attribués ».

Mais la scop qui est sous-traitante d’Orange depuis les années 70 n’aura très certainement pas les mêmes attributions qu’auparavant et la société devrait perdre certains marchés. En effet, Scopelec aurait reçu « plusieurs dizaines de mises en demeure en raison de manquements sur certains territoires ». Cela avait fatalement « conduit Orange à revoir l’attribution des zones confiées à chacun ».

Orange se veut cependant rassurant en soulignant que cela « n’impacte en rien l’emploi local » puisque si un prestataire disparaît, un autre prendra sa place et les employés passeraient de l’un à l’autre étant donné que le « secteur en pénurie de main d’œuvre s’appuie sur des emplois locaux et non délocalisables ».

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