Usages numériques : les déploiements très haut débit et la numérisation s’accélèrent
Couverture et accès à internet, équipement des foyers, usages liés à internet et à l’audiovisuel, enjeux environnementaux des équipements, outils de contrôle parental… Quels sont les usages numériques en France ?
La nouvelle édition des usages numériques vient d’être publiée par l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, et l’Arcom, issu de la fusion entre le CSA et la Hadopi.
Une accélération des déploiements très haut débit
D’après ce référentiel commun des deux autorités, le déploiement et l’adoption des technologies internet à très haut débit s’accélèrent. Il souligne d’ailleurs la progression toujours plus forte des déploiements THD qui sont portés par la fibre optique.
Les locaux avec un accès internet actif en très haut débit sont désormais majoritaires. Pour ce qui est des réseaux mobiles de quatrième génération, la couverture continue de se densifier et cela permet d’avoir encore davantage de débits moyens.
Une numérisation des usages plus importante
Le développement des réseaux à très haut débit contribue par ailleurs à l’accélération de la numérisation des usages chez les particuliers et les entreprises. Le rapport indique que cela s’est renforcé avec la crise sanitaire.
De plus, l’utilisation des réseaux sociaux et des applications de messageries instantanées, les achats en ligne et l’écoute de la radio en ligne, s’amplifient encore. Les abonnements à des services de vidéo à la demande et à la télévision payante se sont également multipliés, et cela vient d’ailleurs avec une tendance à la baisse de la consommation illicite de contenus. L’usage de la télévision au sein des foyers et la durée d’écoute se sont intensifiés et cela s’est encore plus vu avec les périodes de confinement.
De leur côté, les entreprises se sont adaptées au changement et elles sont 66% à avoir leur propre site internet, 20% à avoir leur propre site marchand, et 29% ont un référencement en ligne.
L’impact environnemental des usages numériques
Le rapport des deux autorités s’est également penché sur l’impact environnemental des usages numériques car celui-ci fait l’objet d’une attention croissante. Les équipements numériques surtout, sont d’importants émetteurs de gaz à effet de serre et parmi ces équipements, on retrouve le téléviseur comme le principal émetteur. Il arrive d’ailleurs devant l’ordinateur portable et le smartphone.
Concernant ce dernier justement, le taux d’équipement continue de progresser chaque année, avec 79% des internautes de 11 ans et plus qui en ont un. Parmi eux, une très large majorité (84%) utilise leur téléphone moins de trois ans et 52% d’entre eux le conservent même s’ils ne l’utilisent plus. Des pratiques comme la vente, le don ou le recyclage des smartphones inutilisés sont encore minoritaires.
Pour compléter ces différents résultats, le Pôle numérique Arcep – Arcom va lancer cette année une étude pour évaluer l’impact environnemental de la diffusion et de la consommation de contenus audiovisuels, en partenariat avec l’Ademe. Un référentiel d’écoconception des services numériques va également être défini, ainsi qu’une recommandation pour les services de médias audiovisuels afin de communiquer sur l’impact environnemental du numérique.
Les dispositifs de contrôle parental
Le rapport de l’Arcep et de l’Arcom indique aussi que les dispositifs de contrôle parental permettent de limiter l’accès des mineurs aux contenus pornographiques, violents ou haineux accessibles en ligne.
Et d’après un sondage réalisé en 2021, ce sont 56% des parents d’enfants entre 5 et 17 ans qui se servent d’un dispositif de contrôle parental pour suivre leur navigation.
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