Après des mois de négociations, Patrick Drahi est parvenu à un accord avec ses créanciers. De quoi voir l’avenir plus sereinement pour le magnat des télécoms qui est face à une dette de 24 milliards d’euros juste pour la branche française de son groupe.
Une dette à 13 milliards d’euros
Mais le milliardaire ne s’attendait sans doute pas à cette issue. Si Patrick Drahi conserve la majorité du capital et le contrôle de son groupe, il en cède tout de même près de la moitié selon Les Echos.
Ce deal permettra de faire baisser la dette d’Altice France qui devrait approcher des 15,5 milliards d’euros. En ajoutant les différents produits des cessions d’actifs non essentiels, elle pourrait même descendre à 13 milliards d’euros. Surtout, SFR possède dorénavant un dette égale à quatre fois ses profits contre six actuellement. L’opérateur au carré rouge revient à un niveau normal.
De plus, Altice peut être plus serein pour les prochaines années. Le groupe a réussi à repousser les échéances de ses prêts, certes au prix d’un taux plus élevé, mais il ne doit rien avant 2030 contre 2027 et 2028 pour les échéances actuelles. Et rien n’empêche Altice de renégocier à la baisse si les taux tombent à l’avenir.
Faire repartir SFR
Il ne reste plus qu’à transformer SFR en machine à cash pour remonter la pente. L’opérateur présentera ses résultats du quatrième trimestre et de l’année 2024 au cours du mois de mars. Pour le moment, les voyants sont raccords avec le logo de l’entreprise mais l’opérateur a présenté un plan de relance afin de redevenir « l’opérateur préféré des français » d’ici quelques années.