Le président des Etats-Unis a de nouveau menacé de représailles les pays qui réglementeraient les entreprises technologiques du pays de l’Oncle Sam mais cela ne fait pas peur à l’Europe.
Un « droit souverain » à réguler
Bien que le Vieux Continent ait décidé, pour le moment, d’abandonner l’idée de faire payer l’utilisation des réseaux aux grosses entreprises de la tech, elle continue de vouloir réguler le secteur sur bien d’autres aspects avec notamment le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA).
Cet aspect ne plaît pas vraiment à Trump qui estime que les entreprises concernées sont la « tirelire » et le « paillasson du monde » sur Truth Social, son réseau social. Il faut dire que si les entreprises ne se conforment pas aux règles de l’Union, elles s’exposent à de lourdes amendes, qui peuvent attendre les 6% du chiffre d’affaires annuel dans le cadre du DSA et 10% dans le cadre du DMA mais cela peut aller jusqu’à 20% du chiffres d’affaires annuel en cas de récidive.
Cela peut donc faire très mal aux entreprises concernées avec des amendes qui atteignent les centaines de millions de dollars mais au delà de ces amendes pharaoniques, il est également question de pouvoir désinstaller certains services ou encore d’interdire de collecter les données des utilisateurs à travers différentes plateformes.
Donald Trump a donc menacé les pays – dont l’Europe – qui voudraient réguler les entreprises des Etats-Unis, en promettant des droits de douane supplémentaires et des restrictions l’exportation selon Les Echos.
De son côté, l’Europe confirme que c’est son « droit souverain » de réguler ces grands groupes, dans le respect des « valeurs démocratiques » du Vieux Continent.