Belgique : Xavier Niel a tenté de mettre la main sur Proximus mais a été empêché par le gouvernement

Xavier Niel a tenté de mettre la main sur Proximus mais il en aurait été empêché par le gouvernement belge qui ne veut pas voir partir l’opérateur historique aux mains d’investisseurs étrangers.

Xavier Niel patron de Free au siège

En 2023, Xavier Niel rentrait au capital de Proximus, l’opérateur historique belge. A l’époque, l’homme d’affaires avait seulement pris 6% du capital de l’entreprise au travers de Carraun, la maison mère de l’opérateur irlandais Eir, trouvant un air de similitude entre les deux groupes.

Monter progressivement au capital de Proximus

La conquête de la Belgique est en tout cas un sujet récurrent pour Xavier Niel qui tente d’y investir depuis près d’une décennie maintenant alors que le pays a des marges bien plus confortable que de ce côté du Quiévrain.

Et cette année, Xavier Niel a tenté une percée au capital de Proximus selon L’Echo. Le magnat des télécoms a proposé au gouvernement De Wever de conclure un deal selon le quotidien avec un plan en plusieurs phases.

L’idée de base était de laisser 53,51% du capital à la SFPIM, la société fédérale de participations et d’investissement, autrement dit l’Etat belge serait resté actionnaire majoritaire de l’opérateur mais celui-ci aurait pu ensuite diminuer sa participation dans le futur avec un droit de préemption de Xavier Niel sur ces actions.

En plus de cela, la SFPIM choisissait le Président de Proximus tandis que la holding de Xavier Niel désignait un CEO afin de lancer une restructuration de l’opérateur.

Cependant, la proposition a été accueillie froidement du côté du gouvernement belge qui a estimé que la proposition de Xavier Niel était « une jolie manière d’essayer de réaliser un hold-up sur l’entreprise ».

A voir si Xavier Niel compte en rester là maintenant ou s’il a déjà commencé à se renforcer au capital de l’opérateur. En tout cas, un rachat d’un opérateur belge ferait que Xavier Niel serait concurrent d’Orange sur trois marchés, la France, la Pologne (via Play) et la Belgique.

Xavier Niel « chaud » pour venir en Belgique

L’homme d’affaires s’est dit « chaud » pour venir faire du business en Belgique mais que c’est le « gouvernement qui veut pas ».

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