L’Arcep préférait une migration directe du RTC vers la fibre
Si la fin du RTC, le réseau téléphonique commuté, n’est pas pour tout de suite, le problème de la transition commence à se poser. L’Arcep, le régulateur des télécoms, souhaite que cela se passe directement vers la fibre.
L’Arcep vient de lancer une nouvelle consultation publique. Le régulateur vise cette fois la téléphonie fixe d’entreprises et ses perspectives d’avenir à l’aune de la fin du RTC. Si les offres sur le réseau commuté représentent encore une majorité des cas, elles commencent à diminuer au profit de la voix sur IP mais la transition est encore lente.
L’Autorité craint cependant que ce basculement se fasse d’abord sur le cuivre avant de passer sur la fibre, ce qui retardera la numérisation des entreprises et engendrera une double migration, ce qui prendra du temps et coûtera plus cher aux opérateurs ainsi qu’aux clients finals. D’autant plus que le réseau cuivre va lui aussi fermer d’ici la fin de cette décennie.
Pour ce prochain cycle de régulation, l’Arcep va suivre trois axes :
- Proportionner l’intensité de la régulation alors que le marché est en décroissance
- Prioriser la migration du RTC vers la fibre
- Maintenir des conditions équitables de concurrence entre Orange et les opérateurs alternatifs
Le gendarme des télécoms va donc être attentif à la fin du RTC et à la téléphonie d’entreprise. Mais le passage direct du RTC à la fibre ne pourra pas se faire partout pour le moment puisque le Plan France THD n’est pas encore terminé. Dans ce cas, l’Arcep souhaite qu’Orange indemnise et accompagne les opérateurs alternatifs comme le signale ZDnet.
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