Les centres de données toujours pointés du doigt pour leur impact écologique

La France devrait se doter de nouveaux centres de données à l’avenir mais ceux-ci sont encore régulièrement pointés du doigt pour leur supposé impact écologique.

Alors que la France accueille ces jours-ci le sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, des investissements ont été fléchés en ce sens aussi bien par l’Etat que par des entreprises.

Une électricité peu carbonée

Arthur Mensch, fondateur de Mistral AI, a annoncé ce dimanche soir sur TF1 que la start-up qu’il dirige allait construire un centre de données en France, dans l’Essonne pour être précis. Ce n’est pas le seul centre qui est prévu dans l’Hexagone, les projets se multiplient dans diverses entreprises de la tech.

Marseille devrait d’ailleurs en accueillir bientôt un sixième. La cité phocéenne est particulièrement prisée pour la construction des centres de données puisqu’il s’agit de l’un des principaux hub d’arrivée de câbles sous-marins dans le monde.

Cependant, ces centres de données sont encore bien souvent diabolisés et pointés du doigt, notamment par les élus écologistes encore récemment sur Franceinfo. En cause, la consommation d’énergie et de ressources. Si nous ne pouvons pas nier l’utilisation de ressources comme certains minerais, la question de la consommation d’énergie biaisée.

Les centres de données en France bénéficient ainsi d’une électricité très peu carbonée grâce à l’énergie nucléaire. Nous faisons même partie des meilleurs élèves du vieux continent et seuls quelques pays comme l’Islande, la Norvège et la Suède font mieux. D’un point de vue émissions carbone, la France est donc un choix judicieux, le même centre de données en Allemagne ou en Italie aurait un impact environ dix fois plus élevés à ce sujet.

Refroidir à l’air ou avec peu d’eau

D’autres questions peuvent également apparaître comme celle de la consommation en eau. Il existe des systèmes qui consomment bien moins d’eau comme des centres de données qui sont en « free cooling » avec un refroidissement grâce à la température de l’air extérieur à l’instar de ceux d’Orange ou encore le refroidissement adiabatique utilisé par Scaleway qui nécessite seulement « quelques grammes » d’eau pour refroidir les machines.

Là aussi la France a donc de nombreux atouts pour un numérique plus vert et il est ainsi important de construire et de laisser construire des centres de données sur notre sol plutôt qu’ailleurs.

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