Les zones rurales sont dans un équilibre financier précaire, notamment en raison des coûts sont aussi beaucoup plus élevés qu’ailleurs et une tarification trop basse.
Un équilibre à trouver avec les zones les moins coûteuses
L’Etat a ainsi déjà mis près de 13 milliards d’euros dans ces réseaux d’initiative publique (RIP) entre 2010 et 2024 mais cela ne suffit plus. En effet, certains de ces réseaux sont très exposés aux aléas naturels, ce qui fait exploser les coûts d’exploitation.
Lors d’épisodes de vents violents, les lignes peuvent tomber et les poteaux s’arracher ce qui oblige à venir les raccrocher ou à les changer et implique donc une hausse des coûts que les opérateurs d’infrastructure ne peuvent pas prendre en charge seuls.
De fait, la tarification serait trop basse dans certaines régions selon Les Echos. L’idée serait donc d’augmenter les tarifs de location afin de prendre en compte ces surcoûts, ce qui impactera cette fois l’équilibre financier des opérateurs commerciaux dans ces zones mais cela pourrait être compensé un peu mieux lorsque tout le monde aura souscrit à la fibre d’ici quelques années.
De son côté, le régulateur des télécoms s’est saisi du sujet et les conclusions de sa récente consultation devraient être connues dans les prochains jours, ce qui pourrait faire émerger une renégociation des tarifs.
Pour le sénateur Patrick Chaize qui est également le président de l’Avicca, cela pourrait se faire avec un fond de péréquation qui ferait émergeait une coût moyen au niveau national. Les zones où les frais sont les moins élevés paieraient un peu plus pour compenser les zones les plus onéreuses.

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