Fibre : Des députés souhaitent alourdir les sanctions en cas de vandalisme
Alors que les attaques contre les réseaux se sont multipliées ces dernières semaines, des députés ont formulé un projet de loi visant à alourdir les sanctions en cas d’actes de vandalisme sur la fibre.
Si les actes de vandalisme ont surtout touché les antennes mobiles, d’autres ont visé les infrastructures fibre qui peuvent soit alimenter des habitations soit relier des pylônes pour la 4G. En mai dernier, 100 000 clients ont été coupés d’internet et des services associés suite à un acte de sabotage.
Mais plus fréquemment, ce sont les armoires de rues qui sont visées. Afin que cela cesse, des députés ont déposé un projet de loi visant à sanctionner les attaques sur les points de mutualisation selon NextInpact.
Actuellement, de telles atteintes apportent une sanction allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Ils souhaitent que dorénavant cela soit sanctionné par cinq ans d’emprisonnement au maximum et 75 000 euros d’amende.
Dans la proposition, il est également question que l’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms, puisse vérifier que les opérateurs sécurisent bien les installations pour éviter tout vandalisme et notamment en ce qui concerne les points de mutualisation. Il est vrai que certaines de ces armoires sont ouvertes ou forcées et n’importe qui peut y accéder et pourrait ainsi couper les fibres en très peu de temps.
Le régulateur s’est d’ailleurs penché sur ce sujet il y a peu et a demandé à ce que les opérateurs fassent le ménage afin que tout soit mieux sécurisé. Il a également invité les opérateurs à se séparer des sous-traitants qui ne respecteraient pas le matériel.
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