Deezer et la Sacem s’unissent afin d’explorer un modèle de rémunération centré sur les artistes

Deezer

DeezerDeezer a annoncé en septembre dernier qu’il allait lancer un modèle centré sur les artistes concernant leur rémunération. Aujourd’hui, la plateforme s’associe à la Sacem afin de déterminer la façon dont les droits d’édition peuvent évoluer.

La plateforme de streaming musical française cherche à mieux rémunérer les artistes. Son modèle était jusqu’à maintenant le même depuis son lancement en 2009 et il évolue afin de n’oublier personne.

Revoir un système datant de 2009

Le système actuel fixe le revenu des artistes selon leur classement sur la plateforme. Les artistes les plus écoutés sont donc ceux qui sont le mieux rémunérés tandis que les artistes les moins connus sont lésés. Deezer a donc mis en place un système centré sur l’artiste et développé en lien avec Universal Music Group permet d’avoir une rémunération plus équitable pour tous.

L’engagement des fans est ainsi pris en compte selon Deezer, ce qui permettra aux petits artistes de mieux vivre de leurs créations diffusées sur Deezer. En plus de cela, l’initiative permettra à Deezer de ne plus rémunérer les contenus non musicaux, de nettoyer son catalogue et de lutter contre la fraude.

Et aujourd’hui, Deezer s’associe avec la Sacem, la société chargée de la gestion collective des droits des créateurs et des éditeurs, pour explorer ce nouveau mode de rémunération beaucoup plus juste. Les deux entités vont ainsi explorer de « nouvelles façons de récompenser la valeur créée par les auteurs-compositeurs et les éditeurs » afin de rendre la « rémunération plus équitable ».

Les données de streaming seront ainsi analysées, ce qui permettra d’évaluer la viabilité de différents modèles économiques pour ce nouveau modèle entré en vigueur ce mois-ci. Le plafond de rémunération via les écoutes d’un abonné sera de 1 000 flux pour chaque utilisateur et sera donc lié au plus près à l’écoute de chaque utilisateur. Si vous écoutez plus l’artiste X que les autres, la part de votre abonnement dédié à la rémunération des artistes ira plutôt du côté de l’artiste X.

La Sacem a toujours anticipé les évolutions du marché de la musique et a été pionnière en saisissant chaque opportunité pour mieux redistribuer les droits et maximiser la valeur des œuvres de ses membres. En proposant un modèle de rémunération alternatif via ‘Artist Centric’, nous saluons la volonté de Deezer de remettre les créateurs et éditeurs au cœur de leurs préoccupations. C’est pourquoi il nous a semblé essentiel de lancer cette étude approfondie qui, nous l’espérons, permettra d’accroître la valeur du streaming pour nos adhérents

Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Sacem

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