Les opérateurs commencent à supprimer leur réseau 2G, de moins en moins utile. A côté de chez nous, en Suisse, Sunrise UPC va supprimer le sien dès le début de l’année prochaine et la 3G suivra d’ici trois ans.
Les réseaux 2G sont de moins en moins utilisés, sauf pour des usages professionnels. Ils deviennent une charge importante pour les opérateurs qui doivent continuer à les maintenir, notamment au niveau du coût de l’électricité pour les alimenter.
Les opérateurs ont tendance à arrêter cet ancien réseau qui est en plus très mal sécurisé contrairement aux générations plus récentes. Et cette fois-ci, c’est l’opérateur suisse Sunrise UPC qui va stopper son réseau dès le 3 janvier 2023. Il espère même aller plus loin en arrêtant son réseau 3G dans les trois à quatre ans.
La fin de la 2G de l’autre côté de nos frontières peut être problématique si vous vous rendez dans le pays en question avec un équipement (voiture équipée d’une SIM par exemple) d’ancienne génération et qui ne fonctionne qu’en 2G, ce qui est tout de même plutôt rare de nos jours.
La Suisse avait pris les devants assez tôt concernant l’arrêt du réseau 2G. Swisscom, l’opérateur historique suisse, avait ainsi informé ses clients de la future désactivation de son réseau 2G dès 2015, ce qui a laissé le temps aux particuliers et aux professionnels de se tourner vers des solutions plus récentes.
La situation en France
En France, l’arrêt du réseau 2G n’est pas pour pour tout de suite. Orange a ainsi annoncé que ce vieux réseau sera arrêté progressivement entre 2025 et 2028 dans les pays où l’opérateur est présent et il faudra patienter jusqu’en 2030 pour la fin du réseau 3G, dans le meilleur des cas.
Pour les opérateurs français sauf Free qui n’a que quelques antennes 2G, l’arrêt du réseau devrait leur permettre d’économiser plus de 30 millions par an de taxe IFER, sans compter la consommation électrique qui est très importante.
