5G à bord des avions : l’Arcep publie les conditions d’utilisation
La 5G pourrait bientôt voir le jour à bord des aéronefs. L’Arcep a publié ce jeudi 20 juillet les conditions d’utilisation des fréquences radioélectriques en vue de fournir un service de communications mobiles à bord des aéronefs circulant dans l’espace aérien français.
L’Arcep a publié ce jeudi sa décision du 25 mai 2023 concernant l’intégration de la 5G à bord des aéronefs. Il est notamment question de fixer les conditions d’utilisation des fréquences radioélectriques pour permettre aux entreprises de fournir un service de communications mobiles à bord des aéronefs.
Concrètement, les passagers des compagnies aériennes pourraient accéder aux réseaux publics de communications en vol sans établir de connexion directe avec des réseaux mobiles terrestres, explique l’Arcep.
Une meilleure connexion internet mobile dans les airs
L’Arcep a fixé en 2014 le cadre d’utilisation des fréquences radioélectriques par les services MCA dans l’espace aérien français pour les technologies de réseaux 2G, 3G et 4G. Et aujourd’hui, l’objectif de la décision du 25 mai 2023 de l’Autorité est d’inclure « des technologies et des mesures d’accès supplémentaires pour l’exploitation de services de communications mobiles à bord des aéronefs », notamment la 5G.
Le régulateur précise que l’utilisation des bandes de fréquences 1800 MHz (bande duplex 1710-1785 MHz et 1805-1880 MHz) et 2,1 GHz (bande duplex 1920-1980 MHz et 2110-2170 MHz) par des installations radioélectriques destinées à fournir des services de communications mobiles à bord des aéronefs n’est pas soumise à autorisation individuelle.
Et il en est de même pour l’utilisation des bandes de fréquences 925-960 MHz et 2110-2170 MHz par des installations radioélectriques destinées à prévenir la connexion des terminaux mobiles aux réseaux au sol.
Ainsi, ces installations peuvent accueillir la technologie 5G à bord des avions, sous réserve de remplir les conditions d’utilisation prévues. Elles ne doivent, par exemple, « pas occasionner de brouillage préjudiciable aux installations radioélectriques utilisant des fréquences spécifiquement assignées à leur utilisateur et ne bénéficient vis-à-vis de ces dernières d’aucune protection contre les brouillages préjudiciables ».
Les opérateurs de ces installations « doivent prévenir tout brouillage préjudiciable aux réseaux mobiles terrestres et écarter les risques de connexion des systèmes fournissant des services de communications mobiles à bord des aéronefs aux réseaux mobiles au sol », précise le régulateur.
La décision sera prochainement publiée au Journal officiel de la République française, après homologation par le ministre chargé des communications électroniques. Et l’Arcep ajoute que c’est sa directrice générale, Cécile Dubarry, qui est chargée de l’exécution de la présente décision.
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