5G : le Conseil fédéral suisse ne libérera les ondes millimétriques que lorsque l’économie en aura besoin

Le Conseil fédéral suisse a indiqué que la 5G millimétrique ne sera libérée que lorsqu’il y aura une demande du côté de l’économie mais aussi lorsque les bases légales en matière d’environnement auront été créées.

La 5G millimétrique ce n’est pas non plus pour tout de suite chez nos voisins helvètes. Alors que cette bande de fréquences était l’une des promesses de la 5G, il semblerait que son déploiement ne soit plus vraiment à l’ordre du jour ces derniers temps.

La 5G millimétrique

La bande millimétrique est située entre 24 et 300 GHz, bien au dessus des bandes actuellement en usage pour la téléphonie mobile. Son usage permettrait des débits beaucoup plus importants et surtout, avec plus de monde sur une antenne mais en échange d’une couverture moindre et qui peut être bloquée par le moindre obstacle. Elle est idéale pour les zones très denses comme les aéroports, les gares, les stades, les salles de concerts ou encore les zones commerciales.

En Europe, la 5G millimétrique se situe dans la bande des 26 GHz. Des tests ont déjà eu lieu dans des ports ou encore plus récemment à La Défense en France pour pouvoir la tester en conditions réelles mais le déploiement n’est toujours pas prévue à grande échelle pour le moment, la 5G Stand Alone étant la grande priorité des opérateurs, la 5G millimétrique pourrait n’arriver qu’en 2025, au mieux.

Une partie de la population suisse préoccupée par la 5G

En Suisse, la situation est également bloquée. L’utilisation de cette bande est soumise à une décision du Conseil fédéral mais celui-ci ne l’a donnera qu’à deux conditions, qu’il y ait une demande du côté de l’industrie mais aussi quand « les bases légales nécessaires en matière d’environnement, notamment dans le domaine du rayonnement non ionisant, auront été créées ».

Ce n’est qu’à partir de ce moment là que le Conseil donnera son feu vert à l’utilisation de ces fréquences. En faisant cela, le Conseil entend répondre « aux préoccupations de la population quant à leurs effets possibles sur la santé ».

Le rapport note que « ce phénomène [d’interrogation sur les ondes, NDLR] ne date pas d’hier », il ajoute également que « le débat actuel sur la 5G monter à quel point la frontière entre bienveillance et scepticisme ou entre soutien et rejet peut être ténue ».

Les ondes peuvent « nourrir certains inquiétudes, chose que « le Conseil fédéral prend au sérieux » et « que l’utilisation future des ondes millimétriques pour la téléphonie mobile doit s’aborder avec prudence
compte tenu des réticences d’une partie de la population face aux derniers développements dans ce domaine ».