L’Arcep a décidé de poursuivre pendant un an l’expérimentation de la 5G dans la bande 3,8 à 4,0 GHz. Cela permettra de prolonger les expériences en cours ou d’en lancer de nouvelles.
Depuis mars de l’année dernière, différents acteurs dont les industriels peuvent utiliser la bande 3,8 à 4,0 GHz pour expérimenter de nouveaux cas d’usage. 81 projets sont en test et ils pourront l’être pour une année supplémentaire.
Des acteurs toujours très demandeurs
Pour ces tests, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a ouvert un guichet d’expérimentations à destination des professionnels et il y aura eu au final une grande diversité des acteurs, avec Orange du côté des opérateurs nationaux mais aussi NTT, Capgemini, Airbus, Thales, Schneider Electrique, SNCF ou encore EDF.
L’Arcep note que les entreprises couvrent des secteurs variés de l’économie avec des projets industriels, énergétiques, de la santé ou événementiels et dans plusieurs régions de France.
Le guichet va donc être prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 pour poursuivre les expérimentations en cours mais aussi permettre le lancement de nouvelles expérimentations dans cette bande qui n’est pas ouverte au grand public. Le régulateur indique que la demande de la part des industriels est toujours soutenue
Lors de ces tests, la mise à disposition du spectre se fait sur un site précis sur un maximum de 100 MHz par acteur entre 3 800 et 4 000 MHz.