New Deal Mobile : il reste encore de nombreux freins pour combler les zones blanches

L’Arcep a publié son suivi du New Deal Mobile, les opérateurs continuent de combler les zones blanches mais plus de 300 points risquent de coincer à cause de différents problèmes.

Antenne mobile TDF Besançon
Antenne TDF de Besançon Bregille - crédits : Alloforfait

Comme chaque trimestre, l’Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) fait le point sur les déploiements faits dans le cadre de New Deal Mobile.

321 sites récalcitrants

Ce dispositif imaginé il y a maintenant près de huit ans impose aux opérateurs de couvrir des zones identifiées par les collectivités locales afin de combler les zones blanches en échange de quoi ils ont pu bénéficier d’un renouvellement des fréquences gratuit.

Au 30 septembre 2025, ce sont ainsi 5 122 sites qui ont été arrêtés depuis le lancement du dispositif, soit un peu plus que les 5 000 prévus au départ.

Sur ces sites, 3 938 sont déjà en service, 363 devraient être mis en service d’ici 6 mois et 500 sites seront mis en service d’ici 6 à 24 mois.

Mais il reste encore 321 sites en attente de déploiement selon le régulateur et ils font face à plusieurs types de difficultés. En règle générale, les opérateurs ne peuvent pas déployer à cause d’opposition locale avec la mise en place de collectifs pour empêcher l’installation d’une antenne qui gâcherait le paysage ou diminuerait la valeur des habitations dans l’imaginaire de certains.

On retrouve également les blocages administratifs mais aussi les problèmes liées à l’alimentation électrique des sites. Ces sites sont suivis par le régulateur et ils ne devraient pas être imputés aux opérateurs s’ils ne parviennent pas à tenir les objectifs.

Sur les 3 938 sites en service, plusieurs opérateurs sont présents mais pas tous à chaque fois. Ainsi, Bouygues Telecom est présent sur 3 706 sites, Free est présent sur 3 741 sites, Orange est présent sur 3 736 sites et SFR est présent sur 3 712 sites.

Près de 24 mois pour la mise en service d’un site

Selon l’Arcep, il faut environ 23,9 mois en moyenne pour que les opérateurs mettent en service un site mobile, soit quasiment le délai maximal autorisé (24 mois) mais les étapes sont nombreuses avec à chaque fois des délais plus ou moins long.

Dès l’arrêté pris, il faut désigner l’opérateur leader qui devra trouver le terrain et obtenir toutes les autorisations nécessaires. Viennent les études techniques ensuite, la négociation avec le propriétaire du terrain pour le bail puis de nouvelles autorisations et déclarations sont nécessaires avec des délais variables. La construction peut ensuite commencer avec la viabilisation du terrain et l’adduction puis l’installation des équipements radios. Enfin, les opérateurs paramètrent les antennes pour l’ouvrir aux utilisateurs.

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