5G : L’ARCEP dévoile les prochains gros chantiers et le calendrier

A l’occasion de la présentation des vœux de l’Arcep, le régulateur des télécoms, son Président Sébastien Soriano a présenté les gros chantiers de la 5G ainsi que le calendrier de déploiement.

Suite au lancement de la première étape de l’attribution de la 5G dans les derniers jours du mois de décembre et qui se terminera peu après les enchères sur les fréquences, l’Arcep a dressé un panorama des futurs chantiers pour ce réseau de cinquième génération au journal Le Monde.

L’attribution sera un rendez-vous très important puisqu’elle façonnera le futur paysage de ce nouveau réseau mobile pour les prochaines années, au moins jusqu’à l’attribution des fréquences dans les 26 GHz. Sébastien Soriano a d’ailleurs précisé le calendrier de la 5G au quotidien : « Les enchères auront lieu mi-avril et l’attribution des fréquences sera effective en juin, pour une ouverture commerciale avec les premières offres 5G à partir de juillet ».

C’était d’ailleurs ce que prévoyait Stéphane Richard, PDG d’Orange, il y a quelques jours. Lui qui avait annoncé parallèlement un prix attractif pour la 5G avec plus de données et plus de débits.

A la question du prix plancher d’un peu plus de 2,1 milliards d’euros qui pourrait pénaliser les petits opérateurs, Bouygues Telecom et SFR, et qui avait été fustigé par les opérateurs ainsi que par le gendarme des télécoms lui même, il juge que cela ne devrait pas pénaliser ces deux opérateurs s’ils mettent les moyens de leurs ambitions mais rien n’est discriminant et « l’aménagement qui a été trouvé donne sa chance à chacun ».

Si les obligations de déploiement sont plutôt ambitieuses selon les souhaits de l’Arcep pour pouvoir concourir à l’achat de fréquences, c’est avant tout pour que la France puisse rattraper son retard et revenir parmi les meilleurs pays en termes de couvertures sur la 5G mais aussi la fibre.

Ce qui amène la question du déploiement de la 5G et le moyen de l’accélérer, Sébastien Soriano n’est pas contre le fait que les opérateurs cherchent à mutualiser les réseaux mais seulement dans le cadre de « bonnes mutualisations », comme cela peut être le cas dans les zones rurales, afin d’éviter des coûts élevés. Avec par exemple, un pylône pour les quatre opérateurs comme cela peut déjà être le cas avec le New Deal mobile.

Il existera d’autres enjeux pour la 5G comme la consommation d’énergie pour transmettre les données, l’Arcep devrait à terme communiquer dans ses rapports les consommations afin de faire un internet plus vert. Le régulateur cherche également à renforcer sa régulation dont notamment le fait d’étendre la neutralité du net aux terminaux.