5G : les premières autorisations d’équipements délivrées à Orange, SFR et Bouygues Télécom

Les opérateurs viennent de recevoir les premières autorisations pour utiliser les équipements nécessaires au déploiement de la 5G. Bouygues Télécom est d’ailleurs autorisé à collaborer avec Huawei.

Après plusieurs mois de retards, l’Anssi — Agence nationale de sécurité des systèmes d’information — vient d’attribuer les premières autorisations aux opérateurs français. Ces autorisations permettent à Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free de s’équiper auprès d’entreprises externes, souvent étrangères.

C’est ainsi qu’Orange a désormais le droit de s’équiper chez Nokia et Ericsson et Bouygues Télécom chez Huawei, comme le rapporte La Tribune.

Les déploiements des équipements 5G peuvent commencer

Alors que sa première commercialisation est prévue à la fin d’année, la 5G entre dans une nouvelle étape en France.

Ce vendredi 17 juillet, Matignon et l’Anssi ont donné les premières autorisations aux opérateurs pour déployer les équipements nécessaire à l’installation des antennes 5G.

Selon la source, Orange pourra collaborer avec Nokia et Ericsson, mais pas Huawei. L’opérateur historique n’aurait lui-même pas souhaité faire appel au constructeur chinois pour ses antennes 5G. En revanche, Bouygues Télécom a reçu le feu vert pour travailler avec tous les équipementiers.

L’opérateur au carré rouge a également reçu des autorisations, mais celles-ci sont inconnues pour le moment. Enfin, Free devrait très certainement avoir reçu des autorisations de la part des deux entités, mais rien n’a été divulgué à ce sujet.

Huawei de plus en plus mis à l’écart

Les premières autorisations confirment le scénario pris par le gouvernement français : écarter Huawei des équipementiers pour la 5G en France. La firme chinoise n’est toutefois pas totalement bannie du territoire pour le moment.

Comme l’avance le Directeur Général de l’Anssi, Guillaume Poupard, en évoquant le cas d’Orange et Free : « les opérateurs qui n’utilisent pas Huawei, nous les incitons à ne pas y aller. » Il est donc fort probable que Free n’ait pas obtenu le droit de s’équiper chez Huawei.