L’antitrust britannique se penche sur la distribution d’applications sur les appareils d’Apple

Le Royaume-Uni se penche à son tour sur le cas d’Apple. Il va étudier la position de la marque sur la distribution des applications mobiles sur ses propres appareils.

Google et Apple font face à de nombreuses enquêtes de différents antitrust à travers le monde. Cette fois-ci, c’est le Royaume-Uni qui se penche sur le cas de la firme de Cupertino et de son magasin d’applications, l’App Store.

La Competition and Markets Autorithy va déterminer si Apple a bien une position dominante sur la distribution d’applications sur ses téléphones par le biais de l’App Store.

Contrairement à Google et à Android, il n’est pas possible d’installer un magasin d’applications alternatif sur les téléphones à la pomme, la CMA pourrait donc conclure à une position dominante.

De plus, l’antitrust britannique va également étudier l’obligation d’utiliser son système de facturation au sein des applications. Tout est facturé par Apple qui prélève directement puis redistribue aux développeurs en prenant une commission de 15 à 30% selon les cas.

Un système de rémunération de la firme qui est largement décrié, notamment par Epic Games qui s’est lancé dans une grande bataille contre la firme de Cupertino en demandant de verser une commission plus faible. Tout comme Spotify avant cela.

« Notre examen en cours des marchés numériques a déjà révélé des tendances inquiétantes. Nous savons que les entreprises, ainsi que les consommateurs, peuvent subir des préjudices réels si des pratiques anticoncurrentielles des géants de la tech restent incontrôlées » d’après la citation d’Andrea Coscelli, directeur général de la CMA, par Les Echos.

Le Royaume-Uni n’est pas le seul pays à se lancer à l’assaut de la position dominante d’Apple à ce niveau. Bruxelles se penche ainsi sur les pratiques de la société américaine.

Pour rappel, en France, l’Arcep – le régulateur des télécoms – s’est aussi penché sur ce cas mais plutôt dans le but de viser une ouverture des terminaux et donc des magasins d’applications.